L’objectif de cette page est de donner un accès de type chronologique aux différents items (couleur rouge) du site de troisponts1900. Cette page veut aussi remettre les différents items dans la chronologie des grands évènements du 19éme siècle. En plus des réalisations faites en Belgique comme la création du barrage de la Gilette ou la création des magasins Delhaize ou …, on va y retrouver les principaux artistes comme les impressionnistes, les principaux auteurs et les dates de parution de leurs principaux succès, les principales inventions en médecine et autres. En vert, on retrouve les grands événements plus historiques comme l’indépendance de la Belgique ou la guerre de Sécession aux USA ou la guerre de 1870 entre la France et la Prusse. Toutes ces informations sont reliées à Wikipédia pour donner une vue très complète de celles-ci

12 juillet 1920 : décès de Amédeo Modigliani

Amedeo Clemente Modigliani, né le 12 juillet1884 à Livourne (Italie) et mort le 24 janvier 1920 à Paris, à 35 ans, est un peintre et sculpteur italien rattaché à l’École de Paris.

De santé fragile, Amedeo Modigliani grandit dans une famille juive bourgeoise mais désargentée qui, du côté maternel en tout cas, soutient sa précoce vocation d’artiste. Ses années de formation le conduisent de la Toscane à Venise en passant par le Mezzogiorno, avant de le fixer en 1906 à Paris, alors capitale européenne des avant-gardes artistiques. Entre Montmartre et Montparnasse, très lié à Maurice UtrilloMax JacobManuel Ortiz de ZárateJacques LipchitzMoïse Kisling ou Chaïm Soutine, « Modi » devient une des figures de la bohème. Passé vers 1909 à la sculpture, il l’abandonne vers 1914 du fait notamment de ses problèmes pulmonaires : il se remet exclusivement à peindre, produit beaucoup, vend peu, et meurt à 35 ans d’une tuberculeuse contractée dans sa jeunesse.

Il incarne dès lors l’artiste maudit qui s’est abîmé dans l’alcool, la drogue et les liaisons orageuses pour noyer son mal-être et son infortune. S’ils ne sont pas sans fondement, ces clichés — renforcés par le suicide de sa compagne Jeanne Hébuterne (1898-1920), enceinte, au lendemain de sa mort — se substituent longtemps à une réalité biographique difficile à établir ainsi qu’à une étude objective de l’œuvre. Jeanne Modigliani (1918-1984), fille du couple, est dans les années 1950 l’une des premières à montrer que la création de son père n’a pas été marquée par sa vie tragique et a même évolué à rebours, vers une forme de sérénité.

L’épitaphe  porte qu’Amedeo est mort alors qu’« il atteignait la gloire » et que Jeanne fut sa « compagne dévouée jusqu’à l’extrême sacrifice »

Vidéo Histoire de Modigliani.

1918 : Prix Nobel de Physique de Max Planck

Max Planck, né Max Karl Ernst Ludwig Planck le 23 avril 1858 à Kiel, dans le duché de Schleswig et mort le 4 octobre 1947 à Göttingen, en Allemagne (pendant l’occupation alliée), est un physicien allemand. Max Planck fut l’un des fondateurs de la mécanique quantique. Il fut lauréat du prix Nobel de physique de 1918 pour ses travaux en théorie des quanta.

Max Planck en 1901

1917 : Electricité sur la commune de Wanne

Niché dans un des méandres de la Salm, le moulin de Rochelinval, l’un des quatre moulins de la commune. Comme partout dans le pays, les moulins se sont équipés des dynamos pour produire de l’électricité. C’est Emile Warnotte, électricien de Theux et futur garagiste à Trois ponts, qui va installer un premier système chez Florent Meyer au moulin de Rochelinval. Il est vrai aussi qu’il courtisait la fille Lucie du meunier. Après avoir donner de l’électricité à Rochelinval, Florent Meyer demanda le 13 octobre 1917 l’autorisation de fournir le village de Spineux. Quelques jours plus tard, le 8 novembre 1917, le moulin de Wanneranval demandait l’autorisation de fournir le village de Wanneranval et le village de Wanne.

                          Moulin de Rochelinval

1915 : Première guerre mondiale – le trafic allemand vers le front

Pour soutenir le trafic à destination du front, la section Rivage – Trois-Ponts sera portée à double voie en 1915 (sur cette section, les tunnels avaient été prévus au gabarit nécessaire) et une seconde voie fut également posée jusqu’à Vielsalm où une ligne nouvelle continuait vers la frontière allemande. Bien que prévu pour deux voies lors de sa construction, le tunnel de Trois-Ponts, tout juste réparé mais encore instable a un gabarit trop étroit. Il fallut abaisser les voies et reconstruire la voûte pour l’exploiter à deux voies. À la fin du conflit, la défaite allemande, permet à l’État belge de récupérer le réseau situé sur son territoire. Un important trafic de « charbons réparation » maintient l’activité jusqu’au début des années 1930 mais le trafic des marchandises entre Trois-Ponts et le bassin liégeois abandonne l’itinéraire historique via Stavelot

1915 : Electricité à Trois Ponts

Les sieurs J. Harkemanne, J. Crismer et N. Crismer sont autorisés en 1915 d’établir des conducteurs électriques sur la voirie afin d’alimenter les maisons du village en électricité. Elle serait fournie par une dynamo à courant continu à 220 volts, d’une puissance de 18 HP au départ de la scierie Harkemanne.

En 1922, le conseil considérant que l’éclairage se fait dans des conditions les plus lamentables, voir dangereuses, estime qu’il y a lieu de s’adresser à une compagnie d’électricité officielle. Suite à une soumission, c’est la centrale électrique de Vielsalm (Cierreux) qui fut déclarée adjudicataire pour une période de 30 ans. C’est probablement la société Comarden qui géra cette adjudication après la reprise de la centrale de Cierreux durant l’année 1923.

Scierie Hakermanne

1914-1918 : Albert 1er et Elisabeth

Albert, prince de Belgique, duc de Saxe, prince de Saxe Cobourg et Gotha et roi des Belges (de 1909 à 1934), est né à Bruxelles le 8 avril 1875 et mort dans un accident d’escalade à Marche les Dames  le 17 février 1934.

Il devient le troisième roi des Belges le 23 décembre 1909, sous le nom d’Albert Ier, après la mort de son oncle Léopold II.

Le 2 octobre 1900, il épouse Élisabeth en Bavière, avec qui il partage une vision humaniste et pacifiste de la société. Le roi et la reine forment un couple très vite populaire et donnent une image modernisée de la monarchie, dont ils renouvellent le style. Issu d’une lignée aux racines germaniques et mari d’une princesse allemande, le roi choisit en 1914 de défendre son pays, pourtant crée neutre, et de combattre contre l’invasion allemande, affirmant le caractère belge de sa dynastie.

À partir de la Première Guerre mondiale, Albert devient l’objet d’un véritable mythe dépassant largement le cadre des frontières belges, recueillant les surnoms guerriers de Roi Soldat ou de Roi Chevalier

1914 : Première guerre mondiale – le tunnel de Trois-Ponts

Durant la première guerre mondiale, la ligne se trouve sur l’axe de progression de l’occupant. L’armée belge fit sauter le tunnel de Trois-Ponts ce qui nécessita de longs travaux et la construction d’une déviation provisoire comportant un pont en bois sur la Salm. Ce pont étant trop fragile pour supporter quotidiennement le passage de trains lourds ; il fallait haler les wagons par petits groupes, sans locomotive.

Pont en bois sur la Salm

Le 5 janvier 1914 : Ouverture de la ligne ferroviaire entre Stavelot et Malmedy

Le 5 janvier 1914 : ouverture de la ligne ferroviaire entre Stavelot à Malmedy par les KPEV et les Chemins de fer de l’État belge.

Le 16 Octobre 1913 : Naissance du docteur Crucifix médecin de la résistance pendant la guerre 40-45

Avec ce document, j’ai voulu rendre hommage à mon père qui a été le médecin de la résistance et qui s’occupait de distribuer le journal de celle-ci et cela au péril de sa vie.

19 Décembre 1912 : Consécration de l’Eglise de Trois ponts

C’est un arrêté royal, daté du 13 juin 1910, qui autorise l’édification d’une église toujours dédiée à St-Remacle. Les travaux débutent en août 1910 pour s’achever à la fin de l’automne 1912. Le 19 décembre 1912, l’évêque du diocèse de Liège consacre ce nouveau sanctuaire. 

Eglise de Trois ponts

14 avril 1912 : Naufrage du Titanic

Le RMS Titanic est un paquebot transatlantique britannique qui a fait naufrage dans l’océan Atlantique Nord en 1912 à la suite d’une collision avec un iceberg, lors de son voyage inaugural de Southampton à New York. Entre 1 490 et 1 520 personnes trouvent la mort, ce qui fait de cet événement l’une des plus grandes catastrophes maritimes survenues en temps de paix et la plus grande pour l’époque. Le 14 avril 1912, quatre jours après le commencement de son voyage inaugural, il heurte un iceberg à 23 h 40 (heure locale) et coule le 15 avril 1912 à 2 h 20 au large de Terre-Neuve.

Dessin de Willy Stöwer

30 octobre 1911 : Ernest Solvay crée les « Congrès Solvay »

Ernest Solvay, né le 16 avril 1838 à Rebecq-Rognon et mort le 26 mai 1922 à Ixelles, est un chimiste et un industriel belge, fondateur de la Société Solvay & Cie1 et grand mécène de la recherche scientifique de son époque. Il créa les Congrès Solvay

La première conférence, sous la houlette de Hendrik Lorentz, qui eut pour thème « La théorie du rayonnement et des quanta », eut lieu du 30 octobre au 3 novembre 1911 à l’hôtel Métropole à Bruxelles.

Les congrès Solvay (aussi appelés conseils Solvay et conférences Solvay, ou encore comités Solvay) sont des conférences scientifiques en physique et en chimie qui se tiennent depuis 1911. Au début du xxe siècle, ces conseils, réunissant les plus grands scientifiques de l’époque, permirent des avancées importantes en mécanique quantique. Ils furent organisés grâce au mécénat d’Ernest Solvay, un chimiste et industriel belge.

Les Conseils Solvay sont organisés depuis la Première Guerre mondiale selon un cycle de trois ans : conseil de physique la première année, aucune conférence la deuxième et conseil de chimie la troisième. Ce cycle a cependant été perturbé à quelques reprises au cours de l’Histoire.

Participants au premier Congrès Solvay de 1911. 1 Walther Nernst 2 Robert Goldschmidt 3 Max Planck 4 Marcel Brillouin 5 Heinrich Rubens 6 Ernest Solvay 7 Arnold Sommerfeld 8 Hendrik Antoon Lorentz 9 Frederick Lindemann 10 Maurice de Broglie 11 Martin Knudsen 12 Emil Warburg 13 Jean-Baptiste Perrin 14 Friedrich Hasenöhrl 15 Georges Hostelet 16 Édouard Herzen 17 James Hopwood Jeans 18 Wilhelm Wien 19 Ernest Rutherford 20 Marie Curie 21 Henri Poincaré 22 Heike Kamerlingh Onnes 23 Albert Einstein 24 Paul Langevin

Vidéo sur la conférence Solvay de 1911

23 avril 1910 : Inauguration de l’Exposition universelle de Bruxelles

L’Exposition universelle et internationale de Bruxelles, est une exposition universelle qui s’est déroulée à Bruxelles du 23 avril au 1er novembre 1910. C’est la troisième exposition internationale de la ville. L’exposition est relativement généraliste mettant en avant les réalisations industrielles, commerciales et coloniales de la Belgique. Elle connut un grand succès et reçut la visite de près de 13 millions de visiteurs, sur près de 90 hectares et près de 29 000 exposants.

L’affiche de l’exposition de Bruxelles ,en 1910
Plan de l’exposition
Le grand palais qui sera détruit par le feu

En 1905, la Belgique commémorait ses 75 ans. Elle aspirait à l’union et à la force. Certes, la Belgique était un petit pays, mais elle fut enviée de par ses chemins de fer ainsi que ses routes. La Belgique se développe sur les plans économique, industriel et notamment en urbanisme. La découverte du charbon dans nos régions a fortement contribué à cette croissance. En 1908, Léopold II céda le Congo à la Belgique ce qui permit à celle-ci de devenir une puissance coloniale. Par l’Exposition universelle de 1910, la Belgique veut donc montrer son nouveau visage. Un autre événement a incidemment permis la promotion de l’exposition : un incendie s’est déclaré le 14 août dans le grand palais central et a endommagé en tout ou en partie la section belge, anglaise, française et Bruxelles-Kermesse. Dès le lendemain matin, à l’étranger, tout est diffusé dans la presse provoquant beaucoup de rumeurs. Les organisateurs de l’exposition réagirent directement en démontrant que tout n’était pas détruit et que les parties endommagées allaient rapidement être reconstruites.

Les ruines du grand portique
Les derniers vestiges du palais de Belgique

Cet événement a suscité l’attention du public et les organisateurs ont pu l’utiliser pour la promotion de l’exposition avec succès car le lendemain de l’incendie, l’exposition connut son pic d’affluence et ne désemplit pas jusqu’à la fin

19 mai 1909 / Naissance de Nicholas Winton

Nicholas Winton, né Wertheim le 19 mai 1909 à Londres et mort le 1er juillet 2015 à Slough, est un courtier en valeurs mobilières britannique  qui organise le sauvetage de 669 enfants tchécoslovauqes, juifs pour la plupart, d’un destin fatal à Pragues avant le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale.

Surnommé le « Schindler britannique »5, fait citoyen d’honneur de Pragues, anobli en 2003 par la reine Élisabeth II pour services à l’humanité, il lui est rendu hommage par David Cameron, Premier ministre britannique, en ces termes à sa mort :

« Le monde a perdu un grand homme. Nous ne devons jamais oublier l’humanité dont a fait preuve Sir Nicholas Winton en sauvant tant d’enfants de la Shoah. »

Photo du The New York Times

60 Minutes: Sir Nicholas Winton « Saving the Children » (youtube.com)

1907 : Construction de l’hôtel de la Salm

L’hôtel de la Salm, juste en face du grand bazar, a été créé par Flore Gengoux en 1907. Elle a participé à l’essor commerciale de Trois ponts. Elle a d’abord tenu un commerce de mercerie sur la route de Coo. En 1902, elle tient le « Saint Joseph ». Malheureusement, celui-ci sera détruit lors de l’incendie qui détruira le coin de la route de Coo en 1903.

Hôtel de la Salm

1907 : Construction de la quincaillerie Martin

Ce bâtiment a été terminé en 1907. c’est M. Martin qui a réalisé celui-ci. Il y installera la quincaillerie Martin Lemaire avec annexé un débit de boissons ou l’on peut jouer une partie de billard.

En 1925, Julien Marly, natif de Wanne,  va racheter ce bâtiment appelé alors « le petit belge ». Il aménagera l’ensemble de l’immeuble en pension de famille. Il fera également bâtir sur le terrain entre chez lui et l’hôtel de la Salm de Flore Gengoux.

La quincaillerie Martin en 1907

1906 Découverte de l’électrocardiogramme – Willem Einthoven

Willem Einthoven (21 mai 1860 à Semarang, ville située à peu près au centre de la côte nord de l’île de Java, alors Indes orientales néerlandaises et aujourd’hui partie intégrante de l’Indonésie – 29 septembre 1927 à Leyde, Pays-Bas) est un médecin, physiologiste et physicien néerlandais, prix Nobel de physiologie ou médecine de 1924 et dont le nom reste historiquement lié à la mise au point de l’électrocardiographe en 1903 et à la naissance de la cardiologie moderne.

Willem Einthoven

1906 : Construction du magasin « Aux Economes »

Joseph Leduc, facteur de la localité, et son épouse Marie Defresne, originaire de Coo, construisent vers 1906, en plein centre du village, à l’angle de la route de Grand-Halleux et la route de Stavelot, une imposante maison à deux étages et aux fenêtres soulignées d’un bel encadrement en pierre bleu. Au rez de chaussée, ils ont ouvert un commerce prospère « Aux Économes » ou Marie Leduc vend des draps et de la mercerie.  Après « Aux Économes », L’épicerie changea plusieurs fois de produits offerts et d’enseignes comme « Denrées coloniales – Maison Leduc – Gros Détail » ou « Epouse Leduc Defresne » probablement après le décès de son mari.

Commerce « Aux economes »

17 Novembre 1905, Naissance de Astride de Suède

Astrid de Suède, née le 17 novembre 1905 à Stockholm (Suède) et morte dans un accident de voiture le 29 août 1935 à Küssnacht am Rigi (Suisse), est la quatrième reine des Belges, du 23 février 1934 jusqu’à sa mort.

Petite-fille du roi Oscar II, elle vit dans un climat simple et décontracté avec ses parents, ses sœurs et son frère, avant de rencontrer le prince héritier Léopold de Belgique. S’aimant passionnément, ils se marient d’abord à Stockholm le 4 novembre 1926, puis à Bruxelles le 10 novembre, sous les yeux des journalistes de toute l’Europe. Devenue princesse de Belgique, puis reine des Belges après la mort de son beau-père Albert Ier, elle s’investit dans des œuvres humanitaires, renforçant davantage l’affection que lui voue la population belge. Décédée brutalement à la suite d’un accident de voiture alors que son mari conduisait, sa personnalité sera regrettée par le pays entier et imprègne encore aujourd’hui la famille royale belge. Elle est la mère des rois Baudouin et Albert II.

1905 : Albert Einstein publie sa théorie de la relativité restreinte.

Albert Einstein, né le 14 mars 1879 à Ulm, dans le Wurtemberg (Empire allemand), et mort le 18 avril 1955 à Princeton, dans le New Jersey (États-Unis), est un physicien théoricien. Il publie sa théorie de la relativité restreinte en 1905 et sa théorie de la gravitation, dite relativité générale, en 1915. Il contribue largement au développement de la mécanique quantique et de la cosmologie, Son travail est notamment connu du grand public pour l’équation E=mc2, qui établit une équivalence entre la masse et l’énergie d’un système.

Albert Einstein en 1905

27 Avril 1905 : Inauguration de l’Exposition universelle de Liège

L’Exposition universelle de 1905 s’est tenue à Liège à l’occasion du 75e anniversaire de l’indépendance belge. Liège accueille une quarantaine de nations au parc de la Boverie et dans le quartier des Vennes avec pour objectif de montrer la puissance économique de la Belgique et spécialement de l’industrie Wallonne. L’Exposition s’étend sur près de 66 hectares de part et d’autre de la Meuse : 33 situés dans le quartier des Vennes, sur la rive droite, 10 au parc de la Boverie, et, sur la rive gauche, 4 à Fragnée et 19 à Cointe. Les travaux qui précédent l’Exposition permettent de protéger les quartiers bordant l’Ourthe qui sont fréquemment inondés, de construire le pont de Fragnée, le pont de Fétinne, le pont des Vennes et la passerelle Mativa. Les quais agrandis et mieux protégés permettent d’établir de nouveaux boulevards et de nouvelles lignes de tramways. À l’occasion du centenaire de l’Exposition, la Ville de Liège organise en 2005 une série de manifestations pour célébrer cet anniversaire.

Affiche Exposition 1905
La facade principale des grands halls de l’exposition unverselle de Liège en 1905
Pont de Fragnée et entrée de l’exposition
Pont de Fragnée et entrée de l’exposition
L’entrée de l’exposition
Le palais de Beaux Arts en 1905 et musée de la Boverie actuellement
Le pont de Fragnée un témoin exceptionnel de l’exposition universelle de 1905

17 juillet 1905 : Dimanche jour de repos obligatoire dans l’industrie et le commerce

En ce début de XXe siècle, les raisons de rejeter l’idée d’un jour de repos hebdomadaire pour les ouvriers de l’industrie et du commerce sont multiples, tout autant que celles concernant le choix du dimanche. Les colonnes des Annales parlementaires donnent une idée colorée des motivations des uns (aucune raison de se reposer) et des autres (pourquoi le dimanche qui est une référence explicite au jour du seigneur) ? Au-delà des controverses, une majorité est trouvée en 1905 pour faire désormais le dimanche comme jour de repos obligatoire dans tous les secteurs d’activité.

1905 : 75 ans de la création de la Belgique

1905 : Début de la construction du Palais Stoclet

Le palais Stoclet est un bâtiment de style Art Nouveau à tendance géométrique viennoise situé au 279-281 avenue de Tervueren de Tervueren à Wolluwe Saint Pierre, dans la région de Bruxelles Capitale en Belgique.

Il a été conçu en 1903 ou 1904 par l’architecte autrichien Josef Hoffmann pour devenir l’hôtel particulier du financier belge Adolphe Stoclet. Sa réalisation s’échelonna de 1905 à 1911. Le palais Stoclet est représentatif du concept d’œuvre d’art totale (Gesamtkunstwerk) développé au début du siècle, indissociable de sa décoration extérieure et intérieure, de son mobilier et objets usuels et de ses jardins. La décoration intérieure a été réalisée notamment par Gustav Klimt et Fernand Khnopff. Cet édifice aux lignes géométriques, révolutionnaire à l’époque des méandres de l’Art nouveau, ouvre l’ère Art déco.

Palais Stoclet

1904 : Construction de la maison communale

La maison communale fut construite début 1900, en retrait de la maison d’Armand Delvenne, marchand de grains. Ce nouveau bâtiment aux fenêtres cintrées et en moellons du pays dispose d’un panneau d’affichage pour que les notaires puissent annoncer les différentes ventes. La maison communale connaîtra un destin tragique lors des combats pendant l’offensive des Ardennes en décembre 1944.

En retrait de la maison d’Armand Delvenne, la maison communale de la commune de Fosse sur Salm

1904 : Naissance d’Impéria

Imperia, l’une des marques les plus prestigieuses de l’histoire de l’automobile belge, est créée en 1904 par Adrien Piedbœuf.

Piste des essais

1904 : Le Grand Bazar fait peau neuve

Crée en 1898, c’est en 1904 que la maison Jean Wayaffe va faire peau neuve en repeignant d’un blanc éclatant les pignons et façades de son immeuble et en y aménageant une galerie-passerelle couverte donnant sur la Salm. Le Grand bazar porte bien son nom. La maison J. Wayaffe offre aux clients de la localité et des environs une gamme d’articles des plus variés : articles d’éclairages, de ménages, quincaillerie, articles de pêche, machines à coudre, chocolats et pains d’épices, faïence, articles cadeaux, calorifères, buanderies, poêleries et autres. Les offres publicitaires foisonnent sur le mur de ce célèbre magasin de la région. La maison qui servira de garage à Emile Warnotte n’est pas encore construite et pour cause, la mercerie de Flore Gengoux est toujours là en 1902. Elle brûlera en 1903, détruisant ce coin de la route de Coo. A ce moment il sera construit le café restaurant de monsieur Verpoorten et l’imposante batisse qui servira de stock, plus tard, au deuxième garage Warnotte. C’est la famille Outers, originaire d’Anvers, qui succédera à la famille Wayaffe.

Le Grand Bazar en 1904

1903 : Construction du pensionnat St Joseph

L’imposante bâtisse sur la route de Grand Halleux, le pensionnat St Joseph a été construite en 1903-1904. Les religieuses de l’ordre de St Joseph ont pris possession des lieux en 1906. L’école des sœurs qui va ouvrir en 1907 dispensera les cours de l’école primaire dans l’aile droite du bâtiment et l’école ménagère dans l’aile de gauche.

l’Ecole des Sœurs

1904 : Création de la scierie Mécanique Harkemanne

La scierie Harkemanne a été installée sur le ruisseau du Baleur dans l’année 1904. On peut voir la scierie sur la carte postale qui suit, probablement datée des années entre 1912 et 1920.

Scierie Hakermanne

1903 : Marie Curie, Pierre Curie et Henri Becquerel reçoivent le prix Nobel de Physique

Marie Curie, née Maria Salomea Skłodowska le 7 novembre 1867 à Varsovie (royaume de Pologne, sous domination russe) et morte le 4 juillet 1934 à Passy, est une physicienne et chimiste polonaise, naturalisée française par son mariage avec le physicien Pierre Curie en 1895. En 1903, les époux Curie partagent avec Henri Becquerel le prix Nobel de physique pour leurs recherches sur les radiations (radioactivité, rayonnement corpusculaire naturel). En 1911, elle obtient le prix Nobel de chimie pour ses travaux sur le polonium et le radium.

Pierre et Marie Curie

1903 : Création du prix Goncourt

Le prix Goncourt est un prix littéraire français récompensant des auteurs d’expression française, créé par testament par Edmond de Goncourt en 1892. La Société littéraire des Goncourt, dite Académie Goncourt, est officiellement fondée en 1902 et le premier prix Goncourt proclamé le 21 décembre 1903.

Edmond de Goncourt

1902 : Construction de l’hôtel Belle Vue à Coo

En 1902, Pierre Bonnelance construit l’hôtel Belle-Vue en partie sur la place des bâtiments qu’il occupait déjà avec son épouse, il tenait aussi un café magasin boulangerie dans lequel avaient lieu des ventes publiques. Le bâtiment et ses dépendances furent démolies en 1958 pour l’agrandissement de la route, la remise à neuf du pont de la cascade et la mise en place de parkings. Les travaux furent réalisés en compensation des investissements faits à Bruxelles pour l’exposition Universelle de 1958.

Hôtel Belle Vue

1901 : Installation de Tudor dans une ancienne abbaye cistercienne

Durant ses études à l’Université libre de Bruxelles, à l’école polytechnique (1879-1883), le Luxembourgeois Henri Owen Tudor se passionne pour l’électricité, en particulier la dynamo inventée par Gramme en 1869 et la lampe à incandescence que commercialise Edison. Dès 1881, Tudor parvient à trouver un système pour stocker l’énergie électrique à partir d’accumulateur au plomb, perfectionnant l’invention de Gaston Planté (remontant à 1859). Depuis son village natal de Rosport, il parvient à valoriser son invention (l’électrode à grande surface) et à passer le cap de la fabrication industrielle. Quand son usine de Rosport devient trop petite et alors que le grand-duché reste confiné dans le Zollverein imposé par Berlin, Henri Tudor décide de s’implanter en Brabant wallon, rachetant l’ancienne abbaye cistercienne de Florival, à Grez-Doiceau. C’est là que, jusqu’en 1995, vont être fabriquées les batteries Tudor.

Voiture electrique de Henri Tudor équipée des accumulateurs Tudor (wikipedia)

1900 : Sortie de la première voiture FN de l’usine de Herstal

Créée en 1889, la Fabrique nationale d’Armes de Guerre produit d’abord des fusils, puis des cartouches avant de diversifier ses activités dans bien d’autres domaines : des bicyclettes d’abord (1896), des voitures ensuite : en 1900, la FN 1900 sort à cent exemplaires. Avec son moteur deux cylindres de 800 cm³, avec ses deux vitesses et sa marche arrière, ce modèle remporte un tel succès (trois grands prix à l’exposition Universelle de Paris de 1900) que sa construction se poursuit en 1901 et 1902. Vient ensuite le temps des bicyclettes à moteur et finalement des motocyclettes (1904). En 1897, un accord est conclu avec l’américain Browning pour fabriquer des armes sous licence. En 1912, le millionième pistolet Browning sort des chaînes de production ; il porte le nom de de FN Browning M1900. C’est pour lui qu’a été conçu le calibre 7,65 Browning.


En 1901, Camille Jenatzy fait faire chez FN trois grosses voitures de course, système pétroléo-électrique, c’est à dire un moteur à essence de 60 CV plus un moteur électrique de 40 CV.

1898 : Cécile Douard Le Terril

Cécile Douard, Cécile-Marie Leseine de son vrai nom, née à Rouen le 29 décembre 1866 et morte à Bruxelles le 14 janvier 1941, est une dessinatrice, peintre, graveuse, sculptrice, écrivaine et philanthrope belge. Sa manière de peindre, au réalisme rigoureux, témoigne de la condition ouvrière au Borinage à la fin du XIX siècle et particulièrement du sort des femmes. En 1892, lors d’une inondation de la Trouille qui noie son atelier, en tentant de sauver son matériel, elle fait une lourde chute dont les conséquences seront gravissimes. Malgré de nombreuses interventions chirurgicales, elle perd l’usage d’un œil puis, à partir de 1898, elle perd progressivement la vue En 1898, elle réalise son dernier tableau, Le Terril qui est un témoignage de la vie exceptionnellement dure des femmes du borinage. Devenue totalement aveugle en 1899, Douard s’initie à l’écriture braille. Elle se consacre à l’étude du violon et obtiendra un Premier prix au Conservatoire de Mons

Le terril de Cécile Douard

28 juin 1898 : Les premiers as de l’automobile

Très tôt, la Wallonie manifeste un intérêt pour l’automobile. En 1860, Étienne Lenoir dépose le premier brevet pour un moteur à explosion. À Verviers, Gérard Dasse construit, dès 1894, l’une des toutes premières automobiles. À Monceau-sur-Sambre, à partir de 1898, l’atelier Germain met son premier véhicule sur le marché et est la première société à construire des automobiles à une échelle industrielle (une dizaine par mois). Des voitures sortent ensuite de la FN, tandis que des bourgeois aisés s’adonnent à des courses de vitesse effrénée ! C’est le cas, en ce 28 juin 1898, du baron de Crawhez. À bord de son automobile dénommée Dévastation, il établit un record époustouflant en parcourant la distance Bruxelles-Spa à une moyenne de 30 km/h

Pierre de Crawhez, vainqueur de Bruxelles Spa en juin 1898 sur Panhard

1898 : Les NymphéasClaude Monet

Claude Monet, né sous le nom d’Oscar-Claude Monet  le 14 novembre 1840 à Paris et mort le 5 décembre 1926 à Giverny, est un peintre français et l’un des fondateurs de l’ impressionnisme.  

Les Nymphéas en 1898 de Claude Monet

Vidéo YouTube sur Claude Monet

1897 : Edmond Rostand triomphe avec Cyrano de Bergerac

Edmond Rostand, né le 1er avril 1868 à Marseille et mort le 2décembre 1918 à Paris, est un écrivain, dramaturge, poète et essayiste français.

Il est l’auteur d’une des pièces les plus connues du théâtre français, Cyrano de Bergerac. La postérité retiendra surtout celle-ci qui triomphe dès la première en 1897, alors qu’il n’a que 29 ans

Edmond Rostand à l’époque de la première de Cyrano, L’Illustration du 8 janvier 1898

10 aout 1897 : Découverte de l’Aspirine Felix Hoffman

Felix Hoffmann (21 Janvier 1868 – 8 Fevrier 1946) dépose le brevet de l’aspirine le 6 mars 1899.  Hoffmann est principalement connu pour avoir synthétisé l’acide acétylsalicylique après modification du groupement phénol de l’acide salicylique le 10 août 1897 à Leverkusen et pour la première fois dans une forme stable, utilisable à des fins médicales. Bayer lança cette substance sur le marché sous le nom d’aspirine après avoir fait enregistrer le 6 mars 1899 le nom de marque Aspirin à Berlin à l’Office allemand des brevets.

Felix Hoffman

1897 : Exposition universelle de Bruxelles

Dans les années 1890, la Belgique connut deux expositions universelles, une en 1894 à Anvers et l’autre en 1897 à Bruxelles.

29 juin 1896 : Première course automobile en Wallonie

Il semble que la course de côte de Barisart, organisée par l’Automobile Club de Belgique, a été la première compétition automobile officielle de Wallonie. C’était en 1896. On garde peu de souvenirs de cette épreuve, mais l’est de la Wallonie, Spa et Francorchamps en particulier, semblent avoir eu vocation à développer cette activité sportive. La course de côte de Malchamps a été l’un des premiers rendez-vous que les amateurs ne voulaient pas rater. Un autodrome fut envisagé par les autorités spadoises qui attiraient à l’époque quelques grosses fortunes d’Europe autour des activités balnéaires. Jusqu’en 1914, les compétitions continuèrent à se dérouler sur la voie publique.

1896 : Premiers jeux olympiques modernes

Les Jeux olympiques de 1896, également nommés Jeux de la première olympiade, sont organisés en 1896 à Athènes en Grèce. Ce sont les premiers Jeux olympiques de l’ère moderne, organisés par le Comité international olympique. Ils se déroulent du 6 au 15 avril 1896, neuf jours de compétition pendant lesquels 241 sportifs s’affrontent dans neuf sports différents pour un total de 122 médailles.

C’est à l’issue d’un congrès organisé en 1894 à Paris par le Français Pierre de Coubertin qu’est créé le Comité international olympique (CIO) et que la capitale grecque est désignée première ville hôte de l’événement olympique. Bien que le nombre de sportifs présents soit assez faible comparé aux chiffres des éditions plus récentes, c’est la première fois qu’une réunion sportive rassemble autant de participants. Et malgré l’absence de quelques-uns des meilleurs athlètes de l’époque, les Jeux connaissent un vif succès auprès du public grec. 

1896 : Becquerel découvre la radioactivité

Antoine Henri Becquerel, né le 15 décembre 1852 à Paris et mort le 25 août 1908 au Croisic, est un physicien Français. Il découvre la radioactivité en 1896 et il est lauréat de la moitié du prix Nobel de Physique de 1903 (partagé avec Marie Curie et son mari Pierre Curie)

Antoine Henri Becquerel

1895 : Découverte des rayons X – Wilhelm Conrad Röntgen

Wilhelm Conrad Röntgen est un physicien allemand, né le 27 mars 1845 à Lennep en province de Rhénanie et mort le 10 février 1923 à Munich.  Il fait la découverte des rayons X le 8 novembre 1895.

Röntgen

1893 : Les conflits sociaux de la fin du 19éme

La grève générale de 1893 fut une gréve générale organisée par le secrétariat du parti ouvrier belge le 12 avril 1893 après que le parlement eut rejeté la veille la proposition d’introduction du suffrage universelle. Cette grève générale força la bourgeoisie « terrifiée », qui craignait une révolution nationale, à faire des concessions aux socialistes1. Mais, d’après Henri Pirenne, les dirigeants du parti ouvrier belge furent également terrifiés face aux évènements qu’ils ne pouvaient plus contrôler. Bien que le suffrage universel ne fut pas adopté, un compromis fut néanmoins trouvé en un système de vote plural. Tous les citoyens masculins obtinrent le droit de vote mais ceux avec un diplôme ou les gros propriétaires eurent plusieurs voix tandis que les pauvres et les faiblement éduqués une seule. Le suffrage universel fut seulement adopté en Belgique en 1913.

7 avril 1892 : réponse du ministre à la demande d’un point d’arrêt à Rochelinval

Lettre du  Ministre  des  Chemins de  fer, Postes  et  Télégraphes.

Par requête en date  du  18 janvier  vous  avez  sollicité  l’établissement  d’un  point  d’arrêt  au  passage  à  niveau  de  Rochelinval, entre  les  stations  de  Trois-Ponts  et  de  Grand  Halleux.

L’instruction à laquelle il  a été  procédé  au  sujet  de  ce point  d’arrêt, a  démontré  que  la  réalisation  de la  mesure  sollicitée  donnerait  lieu  à  des dépenses  que  l’importance  du  trafic ne  saurait  justifier.

En conséquence je  regrette  de  ne  pouvoir  réserver  un  accueil  favorable à la susdite  requête.

Agréez …

Lettre du Ministre des chemins de fer, poste et télégraphes

11 mars 1892 : Le coup de grisou d’Aulniat, le plus terrible du XIXe siècle en Wallonie

Anderlues avait déjà payé un lourd tribut le 1er avril 1880. Mais le grisou est tenace et, le 11 mars 1892, à huit heures du matin, il guette encore les mineurs à la fosse n°3 de l’Aulniat du bois de la Haye. Ils sont trois cent dans le puits quand l’explosion se produit. 160 n’y survivront pas. Après le coup de grisou, il fallut inonder la mine pour stopper l’incendie qui se dirigeait dangereusement vers le puits n°2. Le feu durera plus de deux ans avant de s’éteindre

1892 : Construction de la chapelle St Remacle

Au début, Trois-Ponts était un petit hameau qui était desservi par le chapelain de Brume qui venait dire la messe tous les dimanches dans la chapelle en bois situé route de Grand-Halleux. La chapelle St remacle construite en 1892 et élevée au rang d’église paroissiale en 1898, elle sera désaffectée du culte en 1912, date de l’inauguration de la nouvelle église.

1892 : Kewgreens de Camille Pissarro

Jacob Abraham Camille Pissarro, dit Camille Pissarro, né le 10 juillet 1830 à Charlotte-Amélie sur l’île de Saint Thomas dans les Antilles danoises aujourd’hui les Îles Vierges des Etats Unis et mort le 13 novembre 1903 à Paris, est  un peintre impressionniste.

Kewgreens 1892 de Camille Pissarro

Vidéo YouTube sur Camille Pissarro

1892 : « la dixième province belge »

Pionnière de la révolution industrielle, la Belgique, petit royaume neutre, jouissait auprès de la Russie d’un statut privilégié face aux Britanniques. Dès 1860, les tsars russes sollicitèrent le capital des investisseurs et le savoir-faire des entrepreneurs, ouvriers qualifiés et autres professionnels belges. Ils les invitèrent à se rendre à Saint-Pétersbourg et dans les provinces baltes afin d’y développer l’industrie. À partir de 1880, certains de nos compatriotes se tournèrent vers ce qui était alors la province d’Ekaterinoslav, dans le Sud-Est de l’Ukraine. À Dnipro, l’actuel chef-lieu, ils construisirent la première ligne de tramway. Toutefois, le véritable centre des activités économiques se situait à l’extrême Est, dans le Donbass. Sur les 227 entreprises belges présentes en Russie, pas moins de 133 étaient actives dans cette région, où elles s’étaient spécialisées dans l’extraction de charbon, la sidérurgie, l’industrie du verre et les produits chimiques. À la fin du 19e siècle, notre jeune royaume comptait encore neuf provinces, mais les 10 000 Belges installés dans le Donbass – plus nombreux que dans l’État indépendant du Congo – valurent parfois à la région le surnom de « dixième province de Belgique ».

Plusieurs bâtiments de la ville de Lyssytchansk affichent un style typiquement belge. C’est le cas de la demeure du directeur de l’ancienne usine de soude qu’Ernest Solvay y fit construire en 1892. Pendant des années, la bâtisse a servi de dispensaire. On retrouve également des quartiers résidentiels rassemblant les modestes maisonnettes destinées aux ouvriers des usines, les logements un peu plus spacieux des contremaîtres ainsi que les somptueuses villas des ingénieurs et directeurs. Jusqu’il y a peu, l’un de ces bâtiments, classé, abritait une école secondaire. Cet établissement passait pour l’un des plus réputés d’Ukraine. Avec ses constructions en briques typiques de chez nous, le site nous plonge dans le décor des bassins houillers wallons

la demeure du directeur de l’ancienne usine de soude qu’Ernest Solvay y fit construire en 1892

1892 : Invention du moteur Diesel

Rudolf Christian Karl Diesel est un ingénieur allemand, né le 18 mars 1858 à Paris et disparu dans la nuit du 29 au 30 septembre 1913 lors d’une traversée de la mer du Nord.

Le 28 février 1892, Rudolf Diesel reçoit un brevet pour un moteur à auto-allumage. Six ans après la démonstration de Karl Benz d’un véhicule motorisé à l’essence de pétrole, l’ingénieur en mécanique de 34 ans Rudolf Diesel s’était fait protéger par l’Office impérial des brevets le 28 février 1892 pour le processus de travail et le type de conception pour moteurs à combustion interne » (DRP 67207). À côté du moteur Otto traditionnel, ce nouveau cycle est aujourd’hui connu sous le nom de « moteur Diesel ».

Ce type de moteur breveté en 1892 devient aussi répandu que ceux fonctionnant au charbon ou à l’essence de pétrole. Un tel moteur à allumage par compression tourne comme une horloge et décroche le grand prix de l’Exposition universelle de 1900.

Rudolf Diesel

1890 : Construction des maisons Piret à Trois Ponts

En face de l’Auberge des Ardennes, Gérard-Martin Piret a construit vers 1890, lors de la création de la ligne de chemin de fer de l’Amblève des habitations urbaines (maisons Piret) alignées et accolées constituent un ensemble qui aujourd’hui existe toujours et n’a pas souffert des deux guerres.

Les maisons Piret à gauche de l’image

15 mai 1886 : premier pas sur la tour Eiffel

La tour Eiffel est une tour de fer puddlé de 330 m3 de hauteur (avec antennes) située à Paris, à l’extrémité nord-ouest du parc du Champ-de-Mars en bordure de la Seine.

Construite en deux ans par Gustave Eiffel et ses collaborateurs pour l’Exposition universelle de Paris de 1889, célébrant le centenaire de la Révolution française, et initialement nommée « tour de 300 mètres », elle est devenue le symbole de la capitale française.

Gustave Eiffel

1888 : Van Gogh réalise la série des Tournesols

Vincent van Gogh né le 30 mars 1853 à Groot-Zundert, aux Pays-Bas, et mort le 29 juillet 1890 à Auvers-sur-Oise, en France, est un artiste peintre et dessinateur néerlandais. Son œuvre pleine de naturalisme, inspirée par l’impressionnisme et le pointillisme, annonce le fauvisme et l’expressionnisme

12 aout 1887 : Naissance du physicien Erwin Schrödinger

Erwin Rudolf Josef Alexander Schrödinger  né le 12 août 1887 à Vienne et mort le 4 janvier 1961 dans la même ville, est un physicien, philosophe et théoricien scientifique autrichien. En imaginant l’équation d’évolution de la fonction d’onde associée à l’état d’une particule, il a permis le développement du formalisme théorique de la mécanique quantique. Cette équation d’onde, qui tient compte à la fois de la quantification et de l’énergie non relativiste, a été appelée par la suite équation de Schrödinger (pour laquelle il a reçu, en commun avec Paul Dirac, le prix Nobel de physique de 1933). Il est également connu pour avoir soumis l’étonnante expérience de pensée, nommée plus tard expérience du Chat de Schrödinger, à la suite d’une importante correspondance avec Albert Einstein en 1935.

Schrödinger en 1932

1887 : Gaugain peint La Cueillette des fruits

Paul Gauguin, né le 7 juin 1848 à Paris et mort le 8 mai 1903 à Atuona aux Iles Marquises, est un peintre postimpressionniste français.

Chef de file de l’École de Pont-Aven et inspirateur des nabis, il est considéré comme l’un des peintres français majeurs du xix siècle, et l’un des plus importants précurseurs de l’art moderne avec Klimt, Cézanne, Munch, Seurat et van Gogh.

28 octobre 1886 : Inauguration de la statue de la liberté

La statue de la Liberté ou La Liberté éclairant le monde, ou simplement Liberté, plus connue sous le nom Statue of Liberty, est l’un des monuments les plus célèbres des États-Unis. Cette statue monumentale est située à New York, sur Liberty Island, au sud de Manhattan, à l’embouchure du fleuve Hudson et à proximité d’Ellis Island.

Construite et assemblée en France, sur une idée en 1865 du juriste Édouard Laboulaye, au moment d’une collecte du quotidien Le Phare de la Loire pour honorer la veuve d’Abraham Lincoln, la statue fut offerte par le peuple français aux Américains, en signe d’amitié, et dévoilée au grand jour le 28 octobre 1886 en présence du président des Etat Unis, Grover Cleveland pour le centenaire de la Déclaration d’indépendance américaine.

La sculpture fut confiée en 1871 au Français Auguste Bartholdi.

Auguste Bartholdi

18 mars 1886 : L’insurrection de Liège se propage à la Wallonie

Une modeste manifestation à Liège pour commémorer le quinzième anniversaire de la Commune de Paris se transforme en insurrection. Plus de trois mille personnes se rassemblent Place St-Lambert avant que des bandes ne se lancent à l’assaut des propriétés. Avec les forces de l’ordre locales, le maïeur rétablit l’ordre (19-20 mars). Mais ce sont les houilleurs de Seraing qui débrayent, avec comme objectif une augmentation des salaires ; cette fois, l’armée et des pelotons de gendarmerie sont appelés à la rescousse ; l’état de siège imposé limite les actes de violence (20-23 mars). Si la situation est maîtrisée en région liégeoise, le mouvement s’étend dans le Hainaut, provoquant une véritable jacquerie ouvrière à travers la Wallonie durant le printemps 1886.

Der Streik (La Grève), Robert Koehler, 1886

1885 : Création de l’hôtel Crismer

Nicolas Crismer et son épouse Henriette Sonveau assument la direction depuis 1885 de l’hôtel Crismer

L’hôtel Crismer

Année 1885 et 1890 : La jonction entre Trois-Ponts et la ligne de l’Ourthe

La section Trois-Ponts – Spa étant particulièrement accidentée, l’État fait le projet de relier les deux lignes à l’aide du tronçon manquant le long de l’Amblève, entre Rivage et Trois-Ponts. La vallée est particulièrement accidentée, et les localités s’y trouvent à bonne distance. En outre, la ligne nouvelle devrait idéalement être bien tracée, sans pentes trop fortes ou courbes trop serrées. Ceci nécessitera le percement de plusieurs tunnels, et la mise en place de gares assez isolées. Le tronçon sera inauguré en deux phases, en 1885 et 1890 et se caractérise, outre par le grand nombre d’ouvrages d’art, par une pente relativement faible par rapport au reste de la ligne (7‰). Plus de 1500 ouvriers ont travaillé à cette réalisation. Le trafic marchandises, notamment de minerais à l’époque de la découverte de la « minette » lorraine, passa désormais par la ligne de l’Amblève, et fit ainsi l’économie du détour et des rampes audacieuses de la ligne Spa – Trois-Ponts.

Le pont de Roanne Coo

1er décembre 1885 : De Waimes à Malmédy

Le premier décembre 1885 ouverture de la ligne ferroviaire entre Waimes et Malmedy par les chemins de fer d’Etat de la Prusse (KPEV).

1885 : Emile Zola publie « Germinal »

Émile Zola est un écrivain et journaliste français, né le 2 avril 1840 à Paris et mort le 29 septembre 1902 dans la même ville. Considéré comme le chef de file du naturalisme, c’est l’un des romanciers français les plus populaires, les plus publiés, traduits et commentés dans le monde entier. Il a durablement marqué de son empreinte le monde littéraire français.

Zola peint la société du second Empire dans sa diversité, mettant en évidence sa dureté envers les ouvriers (Germinal, 1885), ses turpitudes (Nana, 1880), mais aussi ses succès (l’avènement des grands magasins dans Au Bonheur des Dames, 1883).

Les dernières années de sa vie sont marquées par son engagement dans l’affaire Dreyfus avec la publication en janvier 1898, dans le quotidien L’Aurore, de l’article intitulé « J’accuse… ! » qui lui a valu un procès pour diffamation et un exil à Londres la même année.

Emile Zola

1885 : Carte du réseau de triangles de premier ordre de Belgique.

Le site de Logbiermé, commune de Wanne, à la limite de la frontière avec la Prusse a été utilisé pour réaliser cette triangulation. Jusque dans les années 1980, on utilisait essentiellement la triangulation pour mesurer les distances (distances en ligne droite et non à parcourir, la surface ayant un relief et une courbure). La triangulation consiste à obtenir par des visées les angles d’un triangle dont les sommets sont choisis pour leur visibilité (tour, sommet, clocher…). On enchaîne ensuite ce premier triangle à un autre qui a un côté en commun avec lui, en poursuivant la chaîne le long du méridien à mesurer. Il suffit de déterminer une base au départ, c’est-à-dire de mesurer au sol un côté du premier triangle, pour obtenir la longueur des côtés de tous les triangles.

La carte de Belgique par triangulation de 1er ordre et une tour comme il a du en exister une sur les hauteurs de Logbiermé

1885 : Vaccin contre la rage – Louis Pasteur

Louis Pasteur, né le 27 décembre 1822 à Dole et mort le 28 septembre 1895 à Marnes-la Vallée, est un scientifique français, chimiste et physicien de formation. Pionnier de la microbiologie, il connut, de son vivant même, une grande notoriété pour avoir mis au point un vaccin contre la rage.   La découverte du vaccin antirabique (1885) vaudra à Pasteur sa consécration dans le monde : il recevra de nombreuses distinctions. L’Académie des sciences propose la création d’un établissement destiné à traiter la rage : l’Institut Pasteur naît en 1888.

Louis Pasteur

1883 : Le château du Petit Spay

Cet  endroit  est  désigné   « petit  Speax »  dans  un  record  de  Wanne  établi  en  1464. En 1581 est  citée  une  » islette » dite  « Petite  Spau ». Plus  tard, à  l’époque  du  relevé  Ferraris, apparait une  construction  nommée : Maison Petit Spay, il  doit  vraisemblablement  s’agir  d’une petite exploitation agricole. Un  relevé  des  années 1865-1870  n’y montre  pas  d’habitation. Par contre, peu  avant  1900, une première construction voit le jour.

Ensuite, interviennent  deux  personnages  importants : Marie  Joseph Georis et  Théodore  Lefèvre. C’est à cette époque que naît la légende de la « belle anglaise », une mystérieuse fille du coin qui, la veille de convoler, s’enfuit avec un riche Anglais alors en séjour à Spa et va alors acquérir étonnamment divers biens dont le Petit Spay alors qu’elle est issue d’une famille modeste et qu’elle n’a que 20 ans. Théodore  Lefèvre devient  définitivement  propriétaire  du  Petit Spay en 1883  et  continue ses projets d’extension du domaine jusqu’en 1898.

10 juillet 1883 : Suppression de l’obligation de posséder un livret ouvrier

Institué par la loi du 22 Germinal an XI, le livret ouvrier était quelque peu tombé en désuétude lorsqu’il est rendu obligatoire par l’arrêté royal du 10 novembre 1845. Instrument de contrôle patronal, instrument de contrôle policier puisqu’un ouvrier sans son livret pouvait être arrêté comme vagabond, le carnet ouvrier est finalement supprimé par la loi du 10 juillet 1883, publiée le lendemain au Moniteur belge.

le livret d’ouvrier

1882 : Découverte du bacille de Koch ou tuberculose – Robert Koch

Robert Koch, 11 décembre 1843 à Clausthal, Royaume de Hanovre – 27 mai 1910 à Baden-Baden, Empire allemand) est un médecin allemand connu pour sa découverte de la bactérie responsable de la tuberculose qui porte aujourd’hui son nom : « bacille de Koch ». Les travaux qu’il mène pour la découvrir lui valent le prix Nobel de physiologie ou médecine de 1905. C’est l’un des fondateurs de la bactériologie.

Robert Koch

1881 : L’origine des espèces – Charles Darwin

Charles Robert Darwin, né le 12 février 1809 à Shrewsbury dans le Shropshire et mort le 19 avril 1882 à Downe dans le Kent, est un naturaliste et paléontologue anglais dont les travaux sur l’évolution des espèces vivantes ont révolutionné la biologie avec son ouvrage L’Origine des espèces paru en 1859. Célèbre au sein de la communauté scientifique de son époque pour son travail sur le terrain et ses recherches en géologie, il a adopté l’hypothèse émise 50 ans auparavant par le Français Jean-Baptiste de Lamarck selon laquelle toutes les espèces vivantes ont évolué au cours du temps à partir d’un seul ou quelques ancêtres communs et il a soutenu avec Alfred Wallace que cette évolution était due au processus de sélection naturelle.

Charles Darwin

1881 : le déjeuner des canotiers – Pierre Auguste Renoir

Pierre-Auguste Renoir dit Auguste Renoir, né le 25 février 1841 à Limoges et mort le 3 décembre 1919 à Cagnes sur Mer, est l’un des plus célèbres peintres francais et est un membre à part entière du groupe impressionniste.

Le déjeuner des canotiers (1881) de Pierre Auguste Renoir

Vidéo YouTube sur Pierre Auguste Renoir

1881 : Guy de Maupassant publie « une vie »

Guy de Maupassant est un écrivain et journaliste littéraire français né le 5 août 1850 au château de Miromesnil à Tourville-sur-Arques et mort le 6 juillet 1893 dans le 16e arrondissement de Paris

Léon Tolstoï en personne, dira à propos de ce roman : « Une Vie  est un roman de premier ordre ; non-seulement c’est la meilleure œuvre de Maupassant, mais peut-être même le meilleur roman français depuis Les Misérables de Victor Hugo. »

Guy de Maupassant

5 octobre 1880 : Décès de Jacques Offenbach

Jacques Offenbach, né le 20 juin 1819 à Cologne et mort le 5 octobre 1880 à Paris est un compositeur et violoncelliste allemand naturalisé français.

La musique d’Offenbach est originale et variée. Il peut écrire des numéros « chantants » simples, comme la chanson de Paris dans La Belle Hélène, « Au mont Ida, trois déesses » ; des chansons comiques comme « Piff Paff Pouf » du Général Boum, et l’ensemble ridicule du bal des domestiques dans La Vie Parisienne, « Votre habit a craqué dans le dos » ou le fameux cancan d’Orphée aux Enfers. Mais il peut également composer des chansons d’une simplicité, d’une grâce et d’une beauté indéniables et Quatre mois après sa mort, il obtient un triomphe posthume à l’Opéra-Comique avec son opéra fantastique, Les Contes d’Hoffmann.

Jacques Offenbach

1880 : Stevens réalise la parisienne japonaise

Alfred Stevens, né le 11 mai 1823 à Bruxelles et mort le 24 août 1906 à Paris est un peintre belge. Élève d’ Ingres à l’école nationale supérieure de Paris en 1844, sa carrière a connu une ascension fulgurante tant en Belgique qu’en France ou il a passé la plus grande partie de sa vie. Très introduit dans les milieux artistiques et mondains de la capitale, il était l’ami d’Edouard Manet, de Berthe Morisot et d’Alexandre Dumas.

La parisienne japonaise de Alfred Stevens

1879 : Création de la lampe électrique

En 1860, Joseph Swan a eu l’idée de créer un vide dans l’ampoule pour prolonger l’incandescence du filament à l’intérieur. C’est en 1879 que Thomas Edison a conçu une ampoule dont le filament était une fibre de coton carbonisée. Il l’a ensuite commercialisée en inventant un procédé de production industrielle.

Edison a cependant dû affronter Joseph Swan devant les tribunaux pour établir la « paternité » de l’invention de l’ampoule. Pourquoi? Parce que dans les faits, ses travaux étaient en quelque sorte une amélioration de l’invention de l’ampoule de monsieur Swan. Edison a perdu le procès. Cependant, Joseph Swan avait moins bien protégé son ampoule quant à son brevet; de plus, et il ne disposait pas d’un procédé de production industrielle. Les deux hommes ont donc reçu l’autorisation de produire leurs ampoules de façon commune. C’est ainsi qu’est née l’Edison & Swan United Electric Light Company, surnommée « Ediswan ».

Malgré tout cela, ce n’est que vers les années 1920 que l’ampoule électrique s’est retrouvée dans les maisons! Avant cela, elle était utilisée presque exclusivement pour l’éclairage public. 

Joseph Swan

1879 : Origine de l’Hôtel Baron

Jean-Hubert Philippe et Anne-Marie Laplume exploitèrent le petit hôtel Baron avant de déménager en 1879 vers le grand hôtel Baron près du pont de la cascade et de l’église. Le couple acheta et loua cet imposant bâtiment jusque 1885 date à laquelle la famille Nivette se porta acquéreuse du bien. Après avoir difficilement « nouer les deux bouts », ils prirent la décision de quitter cette grande bâtisse et vers 1883, ils commencèrent les travaux de l’actuel hôtel Baron.

Hôtel Baron

1879 : « La loi de malheur »

En 1879, la « loi de malheur », comme l’ont qualifiée les catholiques, oblige chaque commune à avoir une école neutre laïque (plus d’adoption permise) et un cours de religion cette fois facultatif. La première guerre scolaire éclate. Elle verra même une rupture des relations diplomatiques entre la Belgique et le Saint-Siège.

1er août 1879 : Création de la SA des Cristalleries du Val Saint Lambert

Successeur des pères fondateurs, Kemlin et Lelièvre, Jules Deprez devient directeur général, en 1863, de l’entreprise verrière du Val-Saint-Lambert. Il va mettre l’accent sur l’innovation, l’exportation et la rationalisation dans une démarche d’expansion s’appuyant sur un apport massif de capitaux. Le succès industriel est considérable. Par l’acquisition d’autres verreries wallonnes, J. Deprez constitue, le 1er août 1879, une seule marque et une seule société : la SA Les cristalleries du Val-Saint-Lambert.

3 mai 1879 : Décision du conseil communale de Wanne

La  commune  considérant  que  la création  d’un  chemin  de  fer  dans la vallée  de  l’Amblève de  Comblain au Pont  jusqu’à  Trois-Ponts  est  réclamée  depuis nombre  d’années et  que  sa  réalisation  est  tout  à  fait  d’utilité  générale  puisqu’il  raccourcirait  le trajet  entre  le  bassin  houiller  de  Liège  et  le Luxembourg  où sont  à  établir des  hauts  fourneaux.

Considérant  que pour notre  commune  cette  voie  ferrée  nous permettrait  d’écouler tous  nos produits  agricoles et forestiers  vers  les  grands  centres  consommateurs  et  de  se procurer plus  facilement  à des  prix  réduits  les  engrais  nécessaires  pour  amender  la culture  de nos  terres, la commune est  d’avis  à  l’unanimité de  solliciter  de  la  représentation  nationale  l’établissement d’une  voie  dans  la  vallée  de  l’Amblève et  d’en  établir  la construction dans  le plus bref  délai  possible 

22 octobre 1878 : Thomas Edison invente l’éclairage électrique

Thomas Alva Edison, né le 11 février 1847 à Milan dans l’Ohio et mort le 18 octobre 1931 à West Orange dans le New Jersey, est un inventeur, un scientifique et un industriel américain.

Fondateur de la General Electric, l’une des premières puissances industrielles mondiales, il fut un inventeur prolifique (plus de 1 000 brevets3). Pionnier de l’électricité, diffuseur, vulgarisateur, il fut également l’un des principaux inventeurs du cinéma (aux côtés, entre autres, de William Kennedy Laurie DicksonÉmile ReynaudAuguste et Louis LumièreJules Carpentier) et de l’enregistrement du son (aux côtés de Charles Cros). Il est parfois surnommé « le sorcier de Menlo Park », ville du New Jersey rebaptisée « Edison » en son honneur en 1954

Bricoleur de génie, il invente l’éclairage électrique le 22 octobre 1878. Après d’innommables essais, il réussit à produire un éclairage durable en faisant passer du courant à travers un filament de carbone dans une ampoule sous vide. Cette première lampe à incandescence dure pendant quarante heures, elle soulève les États-Unis d’enthousiasme et va révolutionner les sociétés humaines.

Thomas Edison en 1878

10 juin 1878 : Leopold II rencontre Henri Norton Stanley

Henry Morton Stanley, né John Rowlands le 28 janvier 1841 à Dinbych (pays de Galles) et mort le 10 mai 1904 à Londres, est un journaliste et explorateur britannique. Il est connu pour son exploration de l’Afrique et sa recherche de David Livingstone.

Lorsque Stanley revient en Europe en  janvier 1878, deux délégués du roi Léopold II, le baron Greindl et le général Sanford, l’accueillent à Marseille et lui font part des projets du roi de créer un État dans le bassin du Congo. Ayant des difficultés à obtenir du soutien chez les Britanniques, il accepte.

Le 10 juin 1878, Léopold II rencontre Stanley et les deux hommes passent un marché. Stanley va acquérir le Congo pour le roi, Léopold II s’occupe de faire en sorte que cela soit en ordre sur le plan formel. Ils passent un accord pour cinq ans.

Entre-temps, Stanley multiplie les contrats d’achat de terres autour du fleuve. Les chefs de tribus, à qui l’on faisait signer des documents dans une langue inconnue d’eux, ignoraient ce à quoi ils s’engageaient. Une clause des contrats indiquait que non seulement le sol mais aussi la force de travail des habitants devenaient possession de Léopold II. Ainsi commence l’histoire du Congo Belge.

Stanley en 1884

1878 : Construction de l’usine Lamberty au lieu-dit Manonfat

Construite en contre bas de la place de la gare et baignant presque ses fondations dans les eaux de la Salm, la fabrique Lamberty constitue une des plus vieilles industries locales. Les anciens l’avait surnommé « l’ouhène à poyetches ». Lamberty travaillait avec l’abattoir de Stavelot ou il récupérait les os pour les broyés en poudre pour être revendus comme engrais. La bourre de poils venant des tanneries, Lamberty les utilise pour la fabrication de plafonnages.

Usine Lamberty

28 juillet 1878 : Inauguration du barrage de la Gileppe

Ce 28 juillet 1878, tout Verviers est sur son 31. Le roi en personne se déplace pour inaugurer le barrage de la Gileppe. Entamés en 1868, d’énormes travaux ont conduit à la construction d’un des plus hauts murs de retenue d’eau d’Europe. Derrière ses 47,2 mètres, il est capable de retenir douze millions de m³ d’eau, soit la plus grande contenance de son temps. Au moyen d’un système de distribution d’eau moderne, il est destiné à rencontrer à la fois les besoins de la population et de l’industrie textile locale. Dans une sorte de compétition européenne, les ingénieurs civils wallons font jeu égal avec l’élite française et espagnole de l’époque.

1876 – IntérieurG. Caillebotte

Gustave Caillebotte, né le 19 août 1848 à Paris et mort le 21 février 1894 à Gennevilliers est un peintre français et organisateur des expositions impressionnistes.

Homme à la fenêtre (1876) de Gustave Caillebotte

1876 : Création du festival de Bayreuth par Richard Wagner

Wilhelm Richard Wagner, né le 22 mai 1813 à Leipzig et mort le 13 fevrier 1883 à Venise, est un compositeur, directeur de théâtre, écrivain, chef d’orchestre et polémiste allemand de la période romantique, particulièrement connu pour ses quatorze opéras et drames lyriques, dont les dix principaux sont régulièrement joués lors du festival annuel qu’il a créé en 1876 et qui se déroule chaque été dans le Palais des festivals de Bayreuth, conçu par lui-même pour l’exécution de ses œuvres. La carrière de Wagner prend un virage spectaculaire en 1864, lorsque le roi Louis II accède au trône de Bavière, à l’âge de 18 ans. Le jeune roi, qui admire les opéras de Wagner depuis son enfance, décide en effet de faire venir le compositeur à Munich : leur rencontre le 4 mai 1864 au palais de la Résidence met fin aux soucis financiers de Wagner qui ne parvenait toujours pas à vivre de ses droits d’auteur, le roi devenant son mécène.

Richard Wagner

1876 : Alexander Bell dépose le brevet pour le téléphone

Alexander Graham Bell, né le 3 mars 1847 à Édimbourg en Écosse et mort le 2 août 1922 à Beinn Bhreagh au Canada, est un scientifique, un ingénieur et un inventeur scotto-canadien, naturalisé américain en 1882, qui est surtout connu pour l’invention du téléphone. Alexander Graham Bell et Elisha Gray inventèrent chacun de leur côté, et à la même période, la technique de conversation par téléphone. Gray déposa son brevet deux heures avant Bell mais c’est ce dernier qui reçut la gloire et la fortune, au grand malheur de Gray. Comme l’a reconnu la Chambre des représentants des États-Unis en 200238, le téléphone était aussi l’invention de l’italien Antonio Meucci. En effet, dès 1850, ce dernier avait créé le Télettrophone, ancêtre du téléphone dont il sera fait mention dans un journal américain dix ans plus tard. C’est à ce moment-là qu’Edward B. Grant, vice-président de la Western Union Telegraph Company, prend contact avec Meucci pour lui demander une démonstration, lui proposant d’entreposer son matériel dans ses locaux. On soupçonne alors Bell d’être allé jeter un coup d’œil au prototype de Meucci dans les locaux de la Western Union Telegraph Company. Il n’a ensuite eu qu’à attendre que Meucci perde les droits sur son invention, faute d’argent pour les payer, pour déposer son propre brevet en 1876.

Alexander Bell en 1914

1874 : L’hôtel de la Cascade

Connu déjà en 1874, alors qu’il avait seulement un seul étage, l’hôtel de la Cascade sera acheté par Célestin Nivette de Spa et sa femme Catherine Gérard de Petit Thier vers 1890. Ils l’exploitent ensemble après y avoir apporté diverses améliorations comme eau courante dans les chambres, salle de bain, électricité et un garage pour 25 voitures.

L’hôtel de la Cascade

Plan de Coo en 1873

Plan de Coo sans la ligne de chemin de fer

1873 : La Maison du pendu – Paul Cézanne

Paul Cezanne, né le 19 janvier 1839 à Aix en Provence et mort le 22 octobre 1906 dans la même ville est un peintre français, membre un temps du mouvement impressionniste et considéré comme le précurseur du  postimpressionnisme et du cubisme.

La Maison du pendu de 1873 de Paul Cézanne

Vidéo YouTube de Paul Cézanne

1873 : Jules Vernes publie « le tour du monde en 80 jours »

Jules Verne, né le 8 février 1828 à Nantes et mort le 24 mars 1905 à Amiens, est un écrivain français dont l’œuvre est, pour la plus grande partie, constituée de romans d’aventures évoquant les progrès scientifiques du 19eme siècle

Les romans de Jules Verne, toujours très documentés, se déroulent généralement au cours de la seconde moitié du xixe siècle. Ils prennent en compte les technologies de l’époque — Les Enfants du capitaine Grant (1868), Le Tour du monde en quatre-vingts jours (1873), Michel Strogoff (1876), L’Étoile du sud (1884), etc. — mais aussi d’autres non encore maîtrisées ou plus fantaisistes — De la Terre à la Lune (1865), Vingt Mille Lieues sous les mers (1870), Robur le Conquérant (1886), etc.

Jules Verne photographié par Nadar vers 1878

Plan de Trois Ponts en 1873 avec une ligne de chemin de fer

Plan du village de Trois ponts avec la ligne de Luxembourg vers Spa

1872 : L’état Belge reprend l’exploitation des lignes ferroviaires

En 1872, L’État Belge reprend l’exploitation de la ligne Pepinster – Trois-Ponts – Gouvy et en 1873, la ligne de l’Ourthe de la Grande Compagnie du Luxembourg.

1er octobre 1872 : Création de la Compagnie internationale des Wagons Lits par Georges Nagelmackers

C’est aux États-Unis que Georges Nagelmackers découvre le projet de premier train transcontinental (1868). Alors qu’il est de retour en Europe et qu’il exerce des responsabilités dans diverses sociétés métallurgistes liégeoises, l’idée mûrit d’installer des wagons-lits sur les chemins de fer du vieux continent, à l’attention d’une clientèle aisée : rapidité et confort sont les mots d’ordre de la Compagnie internationale des Wagons-lits créée le 1er octobre 1872 et devenue Société anonyme en 1876. Des trains couleur bleu nuit sillonnent désormais l’Europe. En 1883, le lancement de l’Orient-Express devient le symbole de la réussite de Georges Nagelmackers et des investisseurs liégeois qui ont pris le risque de le suivre.

17 juillet 1871 : Présentation de la dynamo à l’Académie des Sciences par Zénobe Gramme

Le nom de Zénobe Gramme est définitivement associé à la dynamo et plus encore à la « génératrice dynamoélectrique ». Génial artisan, inventeur intuitif, touche à tout pragmatique, Zénobe Gramme n’a pourtant rien découvert : les lois de l’induction électromagnétique remontent à Ampère et Faraday, ses illustres prédécesseurs. Cependant, il manquait le sens pratique d’un bricoleur persévérant pour transformer les lois de la physique en un simple instrument fiable. Et c’est là que réside tout le mérite de Gramme qui, après plusieurs améliorations apportées à des machines magnéto-électriques de L’Alliance, arrive à son invention décisive : il construit une machine dynamoélectrique révolutionnaire à courant continu dont il poursuit le développement à Arlon, en raison de la guerre entre la France et la Prusse. Il met alors au point la première dynamo industrielle promise à un destin exceptionnel après sa présentation à l’Académie des Sciences de Paris le 17 juillet 1871 et le dépôt du brevet qui contient la théorie de « la machine magnéto-électrique produisant des courants continus ».

Zénobe gramme en 1983

18 janvier 1871 : Proclamation de l’empire allemand suite à sa victoire sur la France. Le nouvel état allemand unifié annexe l’Alsace

La guerre franco-allemande de 1870-1871, parfois appelée guerre franco-prussienne ou guerre de 1870, est un conflit qui oppose, du 19 juillet 1870 au 28 janvier 1871, la France à une coalition d’États allemands dirigée par la Prusse et comprenant les vingt-et-un autres États membres de la confédération de l’Allemagne du Nord, ainsi que le royaume de Bavière, celui de Wurtemberg et le grand-duché de Bade. Cette guerre fut considérée par le chancelier Otto von Bismarck comme une conséquence de la défaite prussienne lors de la bataille d’Iéna de 1806 contre l’Empire français. Il dira d’ailleurs, après la proclamation de l’Empire allemand à Versailles en 1871 : « Sans Iéna, pas de Sedan ».

Cette guerre est issue des différentes questions nationales qui poussent les nombreux États allemands à s’unir. La Prusse souhaite réaliser cette union autour d’elle, aux dépens de l’Autriche (qu’elle bat durant la guerre austro-prussienne de 1866) dans un premier temps, et de la France dans un second temps. Bismarck déforme dans l’opinion un démêlé diplomatique mineur, réglé à l’amiable (la candidature d’un prince allemand au trône d’Espagne, retirée à la demande de la France), en un camouflet insupportable pour les dirigeants français de l’Empire, soutenus par leur opinion publique. Des maladresses politiques de l’empereur Napoléon III vis-à-vis d’autres pays européens isolent la France, mais le régime pousse à la confrontation avec la Prusse, autant pour défaire un rival dangereux que pour agrandir le territoire national.

Le 19 juillet 1870, l’Empire français déclare la guerre au royaume de Prusse. Les troupes françaises sont néanmoins mal préparées, moins nombreuses (300 000 contre 500 000, bien plus qu’auguré dans les états-majors car la Prusse réussit à s’allier avec le Bade, le Wurtemberg et la Bavière5) et manquent d’une stratégie militaire concertée ; les troupes allemandes ont une expérience récente – et victorieuse – du feu (avec les conflits contre le Danemark en 1864 et l’Autriche deux ans plus tard), une artillerie lourde et une excellente formation. Marqué par les innovations techniques concernant le feu, qui permet un tir plus rapide, et le déclin important de la place de la cavalerie, le conflit tourne rapidement à l’avantage des Allemands. Les Français sont défaits à plusieurs reprises début août sur le front de l’Est. L’armée de Chalons vient renforcer le dernier verrou avant Paris : la place de Metz ; Napoléon III, qui dirige l’armée jusqu’au 7 août, jour où il est défait sévèrement, cède le commandement au général Mac Mahon. Il laisse la régence à son épouse Eugénie de Montijo. Encerclé à Sedan, l’empereur capitule le 2 septembre 1870. Cette capitulation entraîne la chute du régime et la proclamation de la République.

1871 : Paul Verlaine rencontre Arthur Rimbaud

Paul Verlaine est un écrivain et poète français né le 30 mars 1844 à Metz (Moselle)4 et mort le 8 janvier 1896 à Paris.

Il s’essaie à la poésie et publie son premier recueil, Poèmes saturniens, en 1866, à 22 ans. Il épouse en 1870 Mathilde Mauté. Le couple aura un enfant, Georges Verlaine. Sa vie est bouleversée quand il rencontre Arthur Rimbaud en septembre 1871. Leur vie amoureuse tumultueuse et errante en Angleterre et en Belgique débouche sur la scène violente où, à Bruxelles, Verlaine, d’un coup de revolver, blesse au poignet celui qu’il appelle son « époux infernal ». Jugé et condamné, il passe deux années en prison, renouant avec le catholicisme de son enfance et écrivant des poèmes qui prendront place dans ses recueils. Usé par l’alcool et la maladie, Verlaine meurt à 51 ans, le 8 janvier 1896, d’une pneumonie aiguë

Paul Verlaine

1871 : Arthur Rimbaud publie « le bateau ivre »

Arthur Rimbaud est un poète français, né le 20 octobre 1854 à Charleville et mort le 10 novembre 1891 à Marseille. Bien que brève, son œuvre poétique est caractérisée par une prodigieuse densité thématique et stylistique, faisant de lui une des figures majeures de la littérature française.

Des poèmes comme « Le Bateau ivre », « Le Dormeur du val » ou « Voyelles » comptent parmi les plus célèbres de la poésie française. La précocité de son génie, sa carrière littéraire fulgurante, sa vie brève et aventureuse contribuent à forger sa légende et faire de lui l’un des géants de la littérature mondiale.

Rimbaud octobre 1871, à 17 ans

1869 : Mendeleïev publie le « tableau de Mendeleïev »

Dmitri Ivanovitch Mendeleïev , né le 27 janvier  à Tobolsk et mort le 20 janvier 1907 ) à Saint-Pétersbourg, est un chimiste russe. Il est principalement connu pour son travail sur la classification périodique des éléments, publiée en 1869 et également appelée « tableau de Mendeleïev ». Il déclara que les éléments chimiques pouvaient être arrangés selon un modèle qui permettait de prévoir les propriétés des éléments encore non découverts.

Mendeleïev en 1861

1869 : Léon Tolstoï publie « Guerre et Paix »

Léon Tolstoï, né le 28 août 1828 à Iasnaïa Poliana, et mort le 7 novembre 1910  à Astapovo, est un écrivain russe.

Léon Tolstoï

1868 : Evolution de la chirurgie / l’antiseptique – Joseph Lister

Joseph Lister, né le 5 avril 1827 à Upton, Essex (aujourd’hui dans Newham, Londres) et mort le 10 février 1912 à Walmer, Kent, 1er baron Lister, est un chirurgien britannique, un des pionniers et le vulgarisateur le plus efficace de l’antisepsie dans la chirurgie opératoire. Il parvient ainsi en 1869 à réduire le taux de mortalité opératoire de 60 à 15%.

Joseph Lister

22 avril 1867 : Décision du Conseil Communal de Wanne

Considérant  que la Compagnie  du  chemin  de fer  Grand-ducal  a  fait  exécuter  tous  les  raccordements  nécessaires  aux  chemins vicinaux  sur  le  territoire  de  la  Commune  de  Wanne  déclare  par  la  présente  être  content et  satisfait  sous le rapport  à condition  que  tous  les  passages  réservés  par la  commune  et  acceptés  par  la Société  grand  ducale  au moment  de  l’établissement  du  chemin  de  fer  soient  entretenus  aux  frais  ou  bien  de  la Compagnie grand  ducale  ou  bien  de  celle  de l’Est Français  ou  enfin  de  tout  autres  qui  pourrait  l’exploiter  à  la  suite.

20 février 1867 : Inauguration de la ligne Spa – Trois Ponts – Troisvierges

En 1867, le tronçon Spa – Trois Ponts – Trois-vierges est inauguré. Il s’agit d’une ligne à voie unique, à l’exception du tronçon de 11 km entre Trois-Ponts et Rencheux qui est à double voie dès sa construction. Ainsi, la Compagnie de droit luxembourgeois « Guillaume Luxembourg », qui avait vu le jour à la suite de ces contacts pour atteindre la ligne belge près d’Arlon, obtint, en Belgique, la reprise de la concession d’une voie de chemin de fer existante, qui reliait Pepinster à Spa par la vallée de la Hoegne : une ligne d’intérêt local, à l’origine en cul-de-sac, livrée au trafic par la compagnie du « chemin de fer de Pepinster à Spa » en 1854 et 1855 afin de relier Spa, ville d’eaux très pri­sée à l’époque, à la grande ligne Bruxelles – Prusse, par Liège-Guillemins et Verviers. La Compagnie Guillaume-Luxembourg lui vit un tout autre intérêt : à condition de la prolonger jusqu’à la frontière grand-ducale, elle pourrait servir à l’acheminement du trafic charbonnier et sidérurgique entre les bassins liégeois, grand-ducaux et lorrains. Une fois la ligne construite, la Compagnie Guillaume-Luxembourg disposerait d’un itinéraire propre et pourrait faire concurrence à la ligne de l’Ourthe dont la construction était à peine commencée à l’époque de ces tractations. Sitôt dit, sitôt fait : dès 1862, par convention internationale signée entre la Belgique et le Grand-Duché, celui-ci prenait l’engagement d’assurer l’exécution d’une ligne de chemin de fer depuis Luxembourg jusqu’à Ettelbruck et la frontière dans la direction de Vielsalm, tandis que le gouvernement belge s’engageait à la prolonger jusqu’à Spa. C’était le futur « Chemin de fer de la Jonction belge-grand ducale » qui devait constituer, entre Luxembourg et Liège, une voie un peu plus courte que celle de la vallée de l’Ourthe en projet à l’époque : 165 kilomètres au lieu de 180.

1er juillet 1867 : Fondation à Charleroi du futur groupe « Delhaize Le Lion »

Quittant son métier de professeur d’Athénée pour se lancer dans une activité similaire à celle de son père, Jean-Jacques Delhaize, commerçant à Ransart au début du XIXe siècle, Jules Delhaize ouvre un tout premier magasin à Charleroi le 1er juillet 1867, pour le compte de la société en nom collectif Delhaize frères et Cie. Il ne s’agit pas d’un négoce de denrées alimentaires ordinaire, mais de la toute première étape d’un projet ambitieux qui fera naître près de 750 succursales à travers le pays wallon, Bruxelles et la Flandre à la veille de la Grande Guerre

AD Delhaize de Trois Ponts sur la route de Basse Bodeux, aujourd’hui la boulangerie Mahaux

7 mai 1867 : Alfred Nobel dépose le brevet de la dynamite

Alfred Bernhard Nobel, né le 21 octobre 1833 à Stockholm en Suède et mort le 10 décembre 1896 à Sanremo en Italie, est un chimiste, industriel et fabricant d’armes suédois. Dépositaire de plus de 350 brevets scientifiques de son vivant, dont celui de la dynamite, invention qui a fait sa renommée. Il arrive à rendre l’usage de la nitroglycérine moins dangereux, et est le premier à réussir à maîtriser sa puissance explosive. Alfred Nobel découvre accidentellement, par sérendipité, que, lorsque la nitroglycérine est mélangée à un solide inerte et absorbant appelé Kieselguhr (terre diatomacée), elle devient beaucoup plus sûre à transporter et à manipuler, l’explosion nécessitant l’usage d’un détonateur. Il met au point le « détonateur breveté Nobel » en 1865. La dynamite fait l’objet d’un brevet d’invention du 7 mai 1867 en Angleterre et du 19 septembre 1867 en Suède. Il l’utilise pour la première fois, le 14 juillet 1867, dans une carrière à Redhill, en Angleterre. Dans son testament, il légua son immense fortune pour la création du prix Nobel. L’élément chimique nobélium a été appelé ainsi en son honneur.

Alfred Nobel

1867 : Le port de Lorient Berthe Morisot

Berthe Marie Pauline Morisot née le 14 janvier 1841 à Bourges et morte le 2 mars 1895 à Paris, est une artiste peintre françaises, cofondatrice et doyenne du mouvement d’avant-garde que fut l’impressionnisme.

Le port de Lorient en 1867 de Berthe Morisot

Vidéo YouTube sur Berthe Morisot

13 Octobre 1866 : Chemin de fer concédé de Spa à la frontière grand ducale – Exploitation

1866 : Inauguration de la ligne de l’Ourthe

En 1863, un accord avec l’Etat accorde à la Grande compagnie du Luxembourg (GCL) une concession ferroviaire entre Angleur et Marloie.  Conformément aux méthodes de la compagnie, la ligne adopte un tracé le moins accidenté possible en suivant la vallée de l’Ourthe. La ligne étant exploitée par le privé, une ligne concurrente, le jonction grand ducale verra rapidement le jour entre Pepinster et Luxembourg par Trois-Ponts exploitée par l’état belge et la Société royale grand-ducal des chemins de Guillaume Luxembourg

1866 : Le beau Danube Bleue (Johan Strauss II)

Le Beau Danube bleu  est une célèbre valse viennoise pour orchestre symphonique composée par le compositeur autrichien Johann Strauss II (fils) en  1866. Considérée comme un second hymne national de Vienne et de l’Autriche, elle est également une des musique de film les plus célèbres comme sa reprise dans l’odyssée de l’espace de Stanley Kubrick en 1968.

Johan Strauss II

Vidéo YouTube « Le Beau Danube Bleu »

1866 : Création du chemin vicinal de Trois Ponts à Brume

Les prix demandé par les propriétaires de terrains pour les emprises était tellement élevé (en doublant) l’estimation de leurs prétentions) que le conseil décida d’exproprier les portions de terrains nécessaires.

Le chantier sera adjugé à l’entrepreneur Gengoux d’Arbrefontaine pour un montant de 15.900 francs

1864 : James Clerk Maxwell comprend la lumière

James Clerk Maxwell  (13 juin 1831 à Édimbourg en Écosse – 5 novembre 1879 à Cambridge en Angleterre) est un physicien et mathématicien écossais. Il est principalement célèbre pour avoir interprété, dans un article scientifique, la lumière comme étant un phénomène électromagnétique en s’appuyant sur les travaux de Michael Faraday1. Il a notamment démontré que les champs électriques et magnétiques se propagent dans l’espace sous la forme d’une onde et à la vitesse de la lumière. Ces deux découvertes permirent d’importants travaux ultérieurs notamment en relativité restreinte et en mécanique quantique

James Clerk Maxwell

1863 : Réalisation du chemin vicinal de Fosse à Bergeval

L’adjudication en date du 25 mai 1863 s’élève à 17.239 francs.

1863 : Le Moulin Crismer

Avant  1863, Jean  Hubert Crismer,  époux  de  Marguerite Hubertine  Dethier,  négociant  à  Stavelot  était  propriétaire  d’une  scierie  situé  à  l’emplacement du moulin Crismer. Cette scierie  était mue par  l’eau de  la  Salm – en  réalité le  Glain – à  l’aide  d’une roue à palettes de  4m50 de diamètre.  C’est en effet en 1863  que  le  sieur  Jean  Hubert  Crismer  est  autorisé d’annexer un moulin à farine  à  sa  scierie  sise  route  de  Vielsalm  à  Trois  Ponts. C’est  donc  en  1863  que  naquit  le  moulin  Crismer – Dethier.  Ce  moulin  est  également  actionné  par  la  force  de  l’eau.  Il comprenait une maison  d’habitation,  écurie,  appendices  et  dépendances.  En amont dans un des coudes de la Salm, des vannes avait été installées pour autoriser ou interdire le passage de l’eau dans le bief du moulin. Ce bief  coupait  toutes  les   propriétés  en  aval  du  moulin.

Le moulin Crismer

2 mars 1863 : décision du conseil communale de Wanne

Vu les avantages que peut apporter la construction d’un chemin de fer sur le territoire de cette commune pour se relier au railway Guillaume Luxembourg, le conseil des bourgmestre et échevin décide de céder gratuitement les terrains communaux dont l’emprise sera nécessaire pour le passage par le territoire de cette commune du chemin de fer reliant Spa à la frontière grand ducale.

Est unanimement d’avis de solliciter les autorités supérieures de pouvoir céder gratuitement à la Société qui construira la voie ferrée allant de Spa à Trois-Ponts par Stavelot les terrains communaux nécessaires au passage de cette voie.

Expédition sera transmise à qui de droit.

1862 : L’église de Basse Bodeux retrouve deux nouvelles cloches

Les cloches de 1575 ont été fondues durant l’occupation française, et les deux actuelles (Marie et Anne-Joseph) datent de 1862. Elles avaient été sauvées pour ne pas tomber aux mains de l’envahisseur.

1862 : Victor Hugo publie les Misérables

Victor Hugo est un poète, dramaturge, écrivain, romancier et dessinateur romantique français, né le 26 février 1802 à Besançon et mort le 22 mai 1885 à Paris. Il est considéré comme l’un des plus importants écrivains de la langue française. Il est aussi une personnalité politique et un intellectuel engagé qui a eu un rôle idéologique majeur et occupe une place marquante dans l’histoire des lettres françaises au xixe siècle.

Victor Hugo

1862 : La jonction Grand Ducale

En 1862, la Société royale grand-ducal des chemins de Guillaume Luxembourg (qui fut mise en place pour construire les principales lignes ferrées du Grand Duché) inaugure le Tronçon Luxembourg – Ettelbruck de la « Ligne du Nord » Les travaux atteindront Trois-Vierges en 1866. Cette compagnie obtint en 1862, l’autorisation de prolonger sa ligne vers Spa afin de s’interconnecter avec le réseau ferré belge et desservir le bassin industriel et charbonnier de la ville de Liège. L’opérateur luxembourgeois reçoit également en concession le tronçon existant entre Spa et Pepinster et l’ensemble de la ligne entre Pepinster et Luxembourg est appelé Jonction grand-ducale. Les trains de Liège à Luxembourg passent donc par cette ligne 44 pendant plus de vingt années.

1861: Ernest Solvay et le brevet du carbonate de sodium

Ernest Solvay, né le 16 avril 1838 à Rebecq-Rognon et mort le 26 mai 1922 à Ixelles, est un chimiste et un industriel belge, fondateur de la Société Solvay & Cie et grand mécène de la recherche scientifique de son époque.

Autodidacte, il commence à travailler à 21 ans dans l’usine à gaz de son oncle en y apportant maints perfectionnements, notamment la récupération de l’ammoniaque. Au cours d’une expérience, il découvre un procédé révolutionnaire de fabrication de la soude. Conscient du parti qu’il peut tirer de cette découverte, le jeune homme fait breveter une première fois en 1861 une méthode économique de son invention pour fabriquer du carbonate de soude trop rare à l’état naturel, un procédé à l’ammoniac qui permet la fabrication industrielle du carbonate de sodium (Na2CO3) à partir de chlorure de sodium et de calcaire, connu depuis lors sous le nom de procédé Solvay. Le carbonate de sodium est un composé essentiel dans de nombreuses applications industrielles, notamment la fabrication du verre, la métallurgie et la détergence.

Ernest et Albert Solvay

12 avril 1861 : Début de la guerre de Sécession aux Etats-Unis

La guerre de Sécession (appelée aux États-Unis the Civil War) est une guerre civile survenue entre 1861 et 1865 aux États-Unis entre les nordistes (Union) et les sudistes (Confédérés). C’est encore aujourd’hui la guerre la plus meurtrière de l’histoire des États-Unis d’Amérique. Si ses causes sont diverses, la question de l’abolition de l’esclavage dans les États du Sud en est l’un des principaux motifs déclencheurs.

Histoire de la guerre de sécession

1er février 1860 : Brevet pour la mise au point d’un moteur à explosion au gaz par Étienne Lenoir

On doit à Étienne Lenoir plusieurs inventions remarquables, mais la plus célèbre et importante est certainement son moteur à explosion au gaz. Intéressé par-dessus tout par la réalisation d’un moteur, ce sont les visites fréquentes de ce Luxembourgeois établi à Paris au Conservatoire des Arts et Métiers et les cours du soir gratuits qu’il suit en compagnie d’autres amis inventeurs, qui lui permettent, en 1859 de mettre au point cette invention révolutionnaire. Au sein de la Société des Moteurs Lenoir-Gautier et Cie à Paris qu’il vient de fonder, il réunit toutes les données connues à l’époque et, en mécanicien ingénieux, parvient à mettre au point le premier moteur à combustion interne. Le 23 janvier 1860, le moteur tourne pour la première fois ; l’inventeur dépose le brevet quelques jours plus tard, le 1er février 1860..

Etienne Lenoir

31 mai 1858 : Premier accident ferroviaire grave en Wallonie

Depuis la mise en service du réseau ferroviaire en Wallonie (construction de la ligne Tirlemont-Waremme-Ans en 1838), on a enregistré moins d’une dizaine d’accidents ayant provoqué la mort de plus de dix personnes. La première catastrophe se produit sur la ligne 118, le 31 mai 1858, à hauteur d’Havré. Stationnés en gare de La Louvière, des wagons se sont détachés de leur frein pour une raison inconnue et sont venus heurter un convoi de voyageurs allant de Mons à Manage. Particulièrement spectaculaire, cet accident coûte la vie à vingt-six personnes

1857 : Gustave Flaubert publie « Madame Bovary« 

Gustave Flaubert est un écrivain français né à Rouen le 12 décembre 1821 et mort à Croisset, lieu-dit de la commune de Canteleu, le 8 mai 1880. Considéré, avec Victor Hugo, Stendhal, Balzac et Zola, comme l’un des plus grands romanciers français du xixe siècle, Flaubert se distingue par sa conception du métier d’écrivain et la modernité de sa poétique romanesque.

Prosateur de premier plan de la seconde moitié du xixe siècle, Gustave Flaubert a marqué la littérature universelle par la profondeur de ses analyses psychologiques, son souci de réalisme, son regard lucide sur les comportements des individus et de la société. La force de son style se révèle dans de grands romans comme Madame Bovary (1857), Salammbô (1862), L’Éducation sentimentale (1869) ou le recueil de nouvelles Trois Contes (1877).

Gustave Flaubert

1857 : Charles Baudelaire publie « les fleurs du mal »

Charles Baudelaire, né le 9 avril 1821 à Paris et mort dans la même ville le 31 août 1867, est un poète français. « Dante d’une époque déchue » selon les mots de Barbey d’Aurevilly, « tourné vers le classicisme, nourri de romantisme », à la croisée entre le Parnasse et le symbolisme, chantre de la « modernité », il occupe une place considérable parmi les poètes français pour un recueil, certes bref au regard de l’œuvre de son contemporain Victor Hugo, mais qu’il aura façonné sa vie durant : Les Fleurs du mal

Charles Baudelaire

1857 : Création de la Société royale grand-ducale des chemins de fer Guillaume-Luxembourg 

La Société royale grand-ducale des chemins de fer Guillaume-Luxembourg (dite aussi Compagnie Guillaume-Luxembourg) est une société anonyme luxembourgeoise à capitaux français, créée en 1857 pour reprendre les concessions de 1855 concernant les lignes de chemins de fer du Grand-Duché du Luxembourg. Elle construit un ensemble de lignes qui constituent le réseau ferroviaire appelé réseau Guillaume-Luxembourg. Elle ne sera jamais une compagnie exploitante, cédant cette activité à une société française la Compagnie des chemins de fer de l’Est, puis à la Direction générale impériale des chemins de fer d’Alsace-Lorraine en 1872, à l’Administration des chemins de fer d’Alsace et de Lorraine en 1919 puis à la SNCF en 1938. Durant l’occupation allemande, la Deutsche Reichsbahn exploitera le réseau jusqu’à la libération ; la société Guillaume-Luxembourg disparaîtra en tant que telle en 1946 avec la création de la Société nationale des chemins de fer luxembourgeois.

1856 : Naissance de Nikola Tesla

Nikola Tesla, né le 10 juillet 1856 à Smiljan dans l’empire d’Autriche (actuelle Croatie) et mort le 7 janvier 1943 à New York, est un inventeur et ingénieur américain d’origine serbe. Il est connu pour son rôle prépondérant dans le développement et l’adoption du courant alternatif pour le transport et la distribution de l’électricité. Considéré comme l’un des plus grands scientifiques dans l’histoire de la technologie, pour avoir déposé quelque 300 brevets couvrant au total 125 inventions (qui seront pour beaucoup attribuées à tort à Edison)

« Je me fiche qu’ils aient volé mon idée… Je me soucie qu’ils n’en aient pas à eux ». Que l’avenir dise la vérité et évalue chacun selon son travail et ses réalisations. Le présent est à eux ; l’avenir, pour lequel j’ai vraiment travaillé, m’appartient. » Nikola Tesla

Nikola Tesla

1855 : Premier pas vers la gare de Trois-Ponts

En 1855, la Compagnie de Pepinster à Spa inaugure la ligne dont elle porte le nom. La Compagnie de droit luxembourgeois « Guillaume Luxembourg », qui avait vu le jour à la suite de ces contacts pour atteindre la ligne belge près d’Arlon, obtint, en Belgique, la reprise de la concession d’une voie de chemin de fer existante. Celle-ci reliait Pepinster à Spa par la vallée de la Hoegne : une ligne d’intérêt local, à l’origine en cul-de-sac, livrée au trafic par la compagnie du « chemin de fer de Pepinster à Spa » en 1854 et 1855 afin de relier Spa, ville d’eaux très prisée à l’époque, à la grande ligne Bruxelles – Prusse, par Liège-Guillemins et Verviers

1855 : Trois Ponts un modeste hameau

Trois Ponts n’est, en 1855, qu’un modeste hameau de quelques 12 maisons, situé sur le territoire de trois communes : Fosse sur Salm, Wanne et Stavelot. L’expression de Trois ponts est moderne; elle est due à la création du chemin de fer et de trois ponts situés sur la Salm, l’Amblève et le Balleur.

1854 – Auto portrait Edgar – Germain Hilaire Degas

Hilaire Germain Edgar de Gas, dit Edgar Degas, né le 19 juillet 1834 à Paris et mort le 27 septembre 1917 dans la même ville, est un artiste peintre et impressionniste français. Il  est un membre fondateur du groupe des impressionnistes.

Auto portrait Edgar en 1854 de Edgar Degas

Vidéo YouTube sur Edgar Degas

1851 : Première exposition universelle à Londres

La Great Exhibition of the Works of Industry of all Nations (grande exposition universelle des travaux de l’industrie de toutes les nations) de 1851 fut la première des Expositions universelles. Elle eut lieu du 1er mai au 15 octobre 1851 à Londres. Elle marqua le sommet de la puissance britannique d’époque victorienne.

Londres 1851

1850 : Début du développement de la distribution d’eau en Wallonie

La distribution d’eau à domicile est un phénomène qui se développe très vite en Wallonie dans la deuxième moitié du XIXe siècle. Avant 1850, le nombre de villages et de villes ainsi raccordées à l’eau à domicile se compte sur les doigts d’une main. À partir des années 1850, le phénomène se propage ; on cite volontiers Bruxelles (1856), mais avant la capitale belge, Awenne, Couthuin, Harzé et La Reid par exemple sont dotés d’un réseau d’alimentation en eau. On dénombre une quinzaine de localités wallonnes avant 1860 ; elles sont plus de 200 en 1890 et, en 1910, on compte près de 500 localités pourvues de la distribution d’eau en Wallonie, contre une quinzaine en Flandre

1850 : Création de l’auberge des Ardennes

L’auberge des Ardennes fut, sans le savoir, entre 1850 et 1930, un « centre culturel » avant la lettre. Marcellin La Garde, merveilleux conteur s’y attarda plus d‘une fois en écrivant nombre de ses légendes. Joseph Louis Renard, propriétaire et tenancier , vers 1855, avait un répertoire inépuisable de légendes et d’histoires locales. Plusieurs poètes, écrivains et artistes peintres s’arrêtent à son auberge, y prennent logement ou y boivent un verre sur le pouce en l’écoutant.

Auberge des Ardennes

Plan de Trois ponts en 1850 – pas encore de « Station »

Plan du hameau de trois Ponts sans le chemin de fer

1849 : Agrandissement de l’église de Wanne

En 1849, l’église de Wanne, trop petite pour le nombre de paroissiens, fut agrandie ; seule la vieille tour (XIIe siècle) subsistant. La vieille tour massive possède des murs de plus d’un mètre d’épaisseur et servit comme forteresse, ayant l’aspect militaire des édifices religieux du Xe siècle. Elle a sans doute été prévue aussi solide dans le but de servir aussi de refuge à l’instar de celles de Bra et de Lierneux (l’ancienne), pour la population en cas de danger.

L’église de Wanne

1849 : Hippolyte Fizeau calcule la vitesse de la lumière

Hippolyte Fizeau, de son nom complet Armand Hippolyte Fizeau, né à Paris le 23 septembre 1819 et mort au château de Venteuil, aux environs de La Ferté-sous-Jouarre, le 18 septembre 1896, est un physicien, astronome français qui travailla notamment sur la lumière. En 1849, il met au point une méthode de mesure de la vitesse de la lumière, utilisant une roue dentée tournant à vitesse constante vers laquelle les rayons lumineux passant entre les dents sont réfléchis. La distance utilisée entre le miroir et la roue est proche de 8 000 m entre le sommet de la maison paternelle des coteaux du mont Valérien à Suresnes et Montmartre. Si la roue s’est décalée d’une demi-dent au retour du rayon, elle occulte la lumière, ce qui permet de connaître la vitesse de la lumière connaissant la distance et la vitesse de rotation de la roue. Cela lui donne une valeur pour la vitesse de la lumière proche de 315 300 km/s.

1848 : Projet d’une route de Salmchateau à Trois Ponts

Ne pouvant participer financièrement, la commune offre les terrains nécessaires sur la commune mettant comme condition que la route soit située sur la rive gauche de la Salm. Cette route commencée en 1842 sera terminée en avril 1948. Elle fut l’objet de nombreuses réclamations.

1848 : La Wallonie particulièrement touchée par l’épidémie de cholera

L’épidémie de choléra revient en 1848 via le port d’Anvers ; durant les mois d’été, elle touche à nouveau la Wallonie, en particulier le pays de Liège : on y enregistre près de 5.000 décès, ce qui représente la proportion d’un décès pour 95 habitants ! Avec plus de trois mille décès et une proportion d’une victime pour 215 habitants, le Hainaut est lui aussi contaminé. Au total, ce sont près de neuf mille personnes qui périssent de la pandémie en pays wallon, et plus de vingt-trois en Belgique. Si les chiffres sont impressionnants et si l’épidémie marque les esprits par sa fulgurance, il ne faut pas oublier que les endémies comme la syphilis, la variole ou la tuberculose sont permanentes et provoquent une mortalité tout aussi élevée à l’époque.

1848 : La marche de Radetzky (Johan Strauss père)

La Marche de Radetzky  est une célèbre marche militaire viennoise de Johann Strauss père composée en en 1848 en l’honneur du Feld Marechal autrichien Joseph Radetzky von Radetz, vainqueur de la bataille de Custoza contre les Piémontais en 1848.

La première fois que la marche fut jouée devant les officiers autrichiens, ces derniers ont spontanément commencé à scander la pulsation de la musique avec leurs mains et leurs pieds à l’écoute du refrain. Cette tradition est toujours maintenue de nos jours par le public connaissant la coutume, notamment lorsque cette œuvre est jouée lors de concerts à Vienne.

Joseph Radetzky

Vidéo YouTube « La marche de Radetzky »

Johann Strauss, dit Johann Strauss père, est un compositeur et chef d’orchestre autrichien né à Vienne le 14 mars 1804 et mort en cette ville le 25 septembre 1849. Il est le père de Johann Strauss II.

Il est universellement connu pour ses valses, qu’il contribue à populariser avec Joseph Lanner, établissant ainsi les bases qui permettront à ses fils Johann IIJosef et Eduard I de poursuivre la dynastie musicale. Son œuvre la plus célèbre est cependant la Marche de Radetzky (nommée en référence à Joseph Radetzky).

Johan Strauss Père

1846 : Création de la Grande compagnie du Luxembourg

La Grande compagnie du Luxembourg (GCL) est une société anonyme de droit belge créée en 1846 pour exploiter et réaliser la concession de la ligne du Luxembourg, avec les embranchements et prolongements prévus et reprendre une partie des droits de l’ancienne Société du Luxembourg. Elle est rachetée par les Chemins de fer de l’État belge en 1873.

1844 : Alexandre Dumas publie « Les Trois Mousquetaires »

Alexandre Dumas (dit aussi Alexandre Dumas père) est un écrivain français né le 24 juillet 1802 à Villers-Cotterêts (Aisne) et mort le 5 décembre 1870 au hameau de Puys, ancienne commune de Neuville-lès-Dieppe, aujourd’hui intégrée à Dieppe (Seine-Maritime). Auteur prolifique, il s’oriente vers les romans historiques tels que la trilogie des mousquetaires (Les Trois Mousquetaires (1844), Vingt Ans après (1845) et Le Vicomte de Bragelonne (1847-1850)), ou encore Le Comte de Monte-Cristo (1844-1846), La Reine Margot (1845) et La Dame de Monsoreau (1846).

Alexandre Dumas

1843 : Enquête sur les conditions de travail des enfants

Placée sous la direction de Ducpétiaux, une Commission créée à l’initiative des parlementaires se penche sur les conditions de travail des enfants dans les usines : les Commissions médicales de toutes les provinces belges sont invitées à établir un rapport sur la santé des travailleurs. Il ne sortira aucune législation particulière de cette enquête. Aucun résultat immédiat, mais une première prise de conscience. Dans ses conclusions, la Commission propose (mais ne sera pas suivie) de limiter la durée du travail à douze heures et demi par jour, et à six heures et demi pour les enfants de dix à quatorze ans ; elle propose d’interdire le travail des enfants de moins de dix ans.

1843 Construction de la route entre Trois Ponts et Stavelot

Un arrêté royal du 24 avril 1840 décrète la construction de la route entre Trois Ponts et Stavelot. Son développement fait 5.324 mètres. Elle est achevée à la fin 1843.

1841 : La loi de Joule

James Prescott Joule, né le 24 décembre 1818 à Salford, près de Manchester et mort le 11 octobre 1889 à Sale (Angleterre), est un physicien anglais.

Son étude sur la nature de la chaleur et sa découverte de la relation avec le travail mécanique l’ont conduit à la théorie de la conservation de l’énergie (la première loi de la thermodynamique). Il a également énoncé une relation entre le courant électrique traversant une résistance et la chaleur dissipée par celle-ci, appelée depuis le 20éme siècle la loi de Joule

James Prescott Joule

1840 : Franz List est représenté par Danhauser

Franz Liszt est un compositeur, transcripteur et pianiste virtuose hongrois né le 22 octobre 1811 à Doborjan en Hongrie et mort le 31 juillet n1886 à Bayreuth en Bavière.

Marqué, comme la plupart de ses contemporains, par le jeu puissant et virtuose de Liszt lors de ses concerts viennois, Danhauser imagine de représenter non seulement le pianiste devant son instrument, mais une société idéale réunissant des musiciens et des écrivains dans une communion intellectuelle et spirituelle créée par la musique de Beethoven, que Liszt interprète avec révérence. Autour du pianiste ont donc pris place Victor Hugo, Alexandre Dumas, George Sand, Niccolo Paganini, Gioacchino Rossini, Marie d’Agoult. Le tableau de Danhauser regorge ainsi de symboles et d’allusions qui ont tous pour objectif de livrer une image idéalisée des artistes romantiques, unis par le plus romantique de tous les arts : la musique.

Personnages assis : Alexandre Dumas père, George Sand, Marie d’Agoult.
Personnages debout : Hector Berlioz, Niccolo Paganini, Giacomo Rossini.

1840 Samuel morse dépose un brevet pour le Télégraphe

Samuel Finley Breese Morse est un scientifique américain, développeur d’un télégraphe électrique et d’un alphabet qui portent tous deux son nom, né le 27 avril 1791 à Charlestown (Massachusetts) et mort le 2 avril 1872 à New York (État de New York). C’est sur le Sully, navire qui le ramène aux États-Unis en 1832, qu’il conçoit l’idée d’un télégraphe électrique après une conversation sur l’utilisation de l’électro-aimant et les travaux d’Ampère avec le géologue Charles Thomas Jackson. Il se concentre sur le télégraphe à partir de 1837 et s’associe avec deux partenaires, Leonard Gale, un professeur de science à l’université de New York, et Alfred Lewis Vail, Samuel Morse dépose un brevet pour son télégraphe en 1840.

Samuel Morse en 1866

31 décembre 1839 : Charbonnages wallons : 1.246 tués en un quart de siècle

Briavoine a évalué le tribut payé à la mine par les mineurs en pays wallon entre 1812 et 1839. Il a dénombré 556 blessés et 1.246 tués.

25 janvier 1839 : Inauguration de la première galerie commerciale couverte de Wallonie

Sur le modèle d’un passage parisien qui avait impressionné l’ingénieur Louis Désiré Lemonnier, l’idée d’une galerie commerciale dans un quartier central liégeois est unanimement retenue. Deux ans et demi après s’être lancé dans l’aventure, le premier passage couvert bordé de commerces de Wallonie est inauguré (24 ou 25 janvier 1839). Ayant adopté le nom de l’architecte, le Passage Lemonnier relie le Vinâve d’Île et la nouvelle rue de l’Université.

Lithographie de la coupole originale

1837 : Projet de route entre Huy et Stavelot

Ne pouvant participer financièrement à la dépenses pour cette route, la commune de Fosse est disposée à offrir la partie de chemin qui traverse la commune allant sur Bodeux, chemin qui a été entrepris avant la révolution française et s’engage à fournir 500 journées de main-d’œuvre qu’on pourrait réduire en partie, en charriage pour être mis à la disposition des entrepreneurs moyennant exemption du droit des barrières (ancienne barrière de Haute Bodeux) pour les voitures employées à usage d’agriculture. En 1841, cette route aura couté à la commune 795 journées de travail convertis en 505 journées de main d’œuvre, 28 charrois de un collier te 29 de deux colliers plus une somme de 64,66 Frs.

9 avril 1935 Naissance de Léopold II

Le futur roi Léopold II naît à Bruxelles le 9 avril 1835. Il est le fils aîné du fondateur de la dynastie belge, Léopold 1er et de Louise-Marie, fille du roi de France Louis-Philippe.

Au cours de son éducation, il ne s’attache qu’aux matières qui l’intéressent et parmi celles-ci, il n’apprécie vraiment que la géographie. Dans un vaste bureau, il possède des fichiers où sont classés par ordre alphabétique tous les pays et toutes les villes importantes du globe ; les murs sont garnis de cartes maritimes plantées de petits drapeaux. Assurément, le jeune Léopold nourrissait déjà de grands desseins.

Mais pendant ce temps-là, son père, le roi Léopold 1er veillait à consolider le régime des alliances familiales et préparait avec soin un mariage politique pour son fils. Déjà liée aux Maisons de France, d’Angleterre, d’Espagne et de Prusse, la Belgique le sera désormais également à la Maison d’Autriche-Hongrie par l’union du prince héritier et de la princesse Marie-Henriette. Le mariage a lieu par procuration, le 10 août 1853.

Le couple royal en 1857

Le couple royal a eu 4 enfants : 3 filles et un fils qui meurt à l’âge de 10 ans. La succession de la dynastie devra donc être assurée par la branche collatérale du frère de Léopold II, le prince Philippe.

1er mai 1834 : Le chemin de fer, entreprise du jeune État belge

Qui de l’État ou du privé doit construire le chemin de fer ? Posée dès l’indépendance de la Belgique, la question est prise à bras le corps par le Liégeois Charles Rogier qui dépose un projet de loi (19 juin 1833) autorisant un emprunt de l’État en faveur d’une ligne de chemin de fer d’Anvers à la frontière prussienne en transitant par Malines, Louvain, Liège et Verviers. Au-delà de préoccupations commerciales évidentes, le chemin de fer doit être le ciment de la fraîche unité nationale et ne peut être concédé à des entreprises privées qui pourraient être soumises à des influences étrangères. Opposant souvent intérêts liégeois et intérêts hennuyers, les discussions à la Chambre sont vives et longues. Finalement, à force d’amendements, la loi du 1er mai 1834 prévoit la création d’un système de chemin de fer ayant pour point central Malines. De là, quatre branches doivent se diriger l’une vers la frontière prussienne via Louvain, Liège et Verviers ; une autre vers Anvers ; une troisième vers Ostende par Termonde, Gand et Bruges ; et, au sud, la dernière vers Bruxelles, le Hainaut et la frontière française.

1833 : Alfred de Musset publie « Deux Nuits d’excès »

Alfred de Musset est un poète, dramaturge et écrivain français de la période romantique, né le 11 décembre 1810 à Paris, où il meurt le 2 mai 1857. Alfred de Musset est aujourd’hui considéré comme un des plus grands écrivains romantiques français, dont le théâtre et la poésie lyrique montrent une sensibilité extrême, une interrogation sur la pureté et la débauche (Gamiani ou Deux nuits d’excès, 1833), une exaltation de l’amour et une expression sincère de la douleur. Sincérité qui renvoie à sa vie tumultueuse, qu’illustre emblématiquement sa relation avec George Sand.

Alfred de Musset

1833 : François Rude réalise un haut relief sur l’arc de triomphe

François Rude né le 4 janvier 1784 à Dijon et mort le 3 novembre 1855 à Paris est un sculpteur français. Il est représentatif de la transition entre le néoclassicisme et le romantisme, dont il est un des maîtres.

En 1833, il est décoré de la Légion d’honneur et obtient une commande de haut-relief pour l’arc de triomphe de l’Étoile : Le Départ des volontaires de 1792, communément appelé La Marseillaise, son œuvre la plus célèbre qui contribue grandement à sa renommée. Commandée par Louis-Philippe Ier par l’intermédiaire de son ministre Adolphe Thiers, l’œuvre représente de manière allégorique l’engagement des volontaires nationaux contre les armées de la première Coalition en 1792.

Les volontaires sont représentés à la manière antique et dominés par une figure ailée, allégorie de la victoire, qui les exhorte au combat. Au centre, en bas, un guerrier grec et son jeune éphèbe dont le visuel sera utilisé par la Banque de France pour le billet de 5 francs Violet

20 janvier 1831 : L’indépendance de la Belgique

Les provinces belges et néerlandaises sont réunies en un seul Etat au cours du Congrès de Vienne de 1815. La Belgique passe alors sous la direction du monarque hollandais, Guillaume Ier. Bien que sa politique économique soit favorable à la bourgeoisie belge, des protestations s’élèvent rapidement. Ainsi les catholiques protestent contre l’ingérence de Guillaume Ier dans les affaires religieuses et les libéraux contre le manque de libertés. En 1828, la bourgeoisie catholique et libérale de la future Belgique s’unissent pour élaborer un programme commun d’exigences. C’est ce qu’on a appelé l’unionisme ou l’alliance diabolique.

Le 23 septembre 1830, la révolution éclate à Bruxelles. Les rebelles bruxellois reçoivent l’appui de volontaires venant de l’extérieur de la ville. A la suite de cette révolution, la Belgique se sépare des provinces du nord. Le Gouvernement provisoire déclare l’indépendance, le 4 octobre 1830, et le 3 novembre de la même année 30 000 électeurs censitaires élisent le Congrès national. Ce Congrès approuve, le 7 février 1831, une constitution très progressiste pour l’époque.

Rogier à la tête des volontaires de Liège (Soubre, 1878)

Une conférence diplomatique sur l’avenir de la Belgique s’ouvre à Londres le 4 novembre 1830. Les grandes puissances reconnaissent la séparation de la Belgique et des Pays-Bas. Les grandes puissances décident finalement de reconnaître la Belgique indépendante le 20 janvier 1931. Léopold de Saxe-Cobourg devient le premier roi des Belges en 1831. En 1865, son fils Léopold II lui succède.

Léopold Ier par George Dawe
Leopold 1er en famille

1830 : Stendhal publie « le rouge et le noir »

Henri Beyle, plus connu sous le nom de plume de Stendhal , né  le 23 janvier 1783 à Grenoble et mort d’apoplexie le 23 mars 1842 dans le 2e arrondissement de Paris2, est un écrivain français, connu en particulier pour ses romans Le Rouge et le Noir et La Chartreuse de Parme.

Stendhal

Entre 1822 et 1829 : La production de charbon dans le Borinage va plus que doubler.

La production de charbon dans le Borinage va plus que doubler, passant de 602.000 à 1,26 million de tonnes, ce qui représente plus que la production totale de la France et de l’Allemagne à l’époque

1829 : La baronne Dudevant prend le nom de plume « Georges Sand »

George Sand, nom de plume d’Amantine Aurore Lucile Dupin de Francueil, par mariage baronne Dudevant, est une romancière, dramaturge, épistolière, critique littéraire et journaliste française, née à Paris le 1er juillet 1804 et morte au château de Nohant-Vic le 8 juin 1876. Elle compte parmi les écrivains les plus prolifiques, avec plus de 70 romans à son actif et 50 volumes d’œuvres diverses dont des nouvelles, des contes, des pièces de théâtre et des textes politiques. À l’image de son arrière-grand-mère, Louise Dupin, qu’elle admire, George Sand prend la défense des femmes, prône la passion, fustige le mariage et lutte contre les préjugés d’une société conservatrice. George Sand a fait scandale par sa vie amoureuse agitée, par sa tenue vestimentaire masculine, dont elle a lancé la mode, par son pseudonyme masculin, qu’elle adopte dès 1829, et dont elle lance aussi la mode.

Georges Sand en 1838

1929 : Honoré de Balzac commence « la comédie humaine »

Honoré de Balzac, né Honoré Balzac le 20 mai 1799  à Tours et mort le 18 août 1850 à Paris, est un écrivain français. Romancier, dramaturge, critique littéraire, critique d’art, essayiste, journaliste et imprimeur, il a laissé l’une des plus imposantes œuvres romanesques de la littérature française, avec plus de quatre-vingt-dix romans et nouvelles parus de 1829 à 1855, réunis sous le titre de La Comédie humaine.

La Comédie humaine est le titre sous lequel Honoré de Balzac a regroupé un ensemble de plus de quatre-vingt-dix ouvrages — romans, nouvelles, contes et essais — de genres réaliste, romantique, fantastique ou philosophique. Par cette œuvre, Balzac veut faire une « histoire naturelle de la société », explorant de façon systématique les groupes sociaux et les rouages de la société, afin de brosser une vaste fresque de son époque susceptible de servir de référence aux générations futures.

Honoré de Balzac

1824 : Publication de Sadi Carnot sur la thermodynamique

Nicolas Léonard Sadi Carnot est un physicien et ingénieur français né le 1er juin 1796 à Paris et mort le 24 août 1832 à Ivry sur Seine. Durant sa courte carrière (il meurt du choléra à l’âge de 36 ans), Sadi Carnot ne publia qu’un seul livre  : Réflexions sur la puissance motrice du feu et sur les machines propres à développer cette puissance, en 1824, dans lequel il exprima, à l’âge de 27 ans, ce qui s’avéra être le travail de sa vie et un livre important dans l’histoire de la physique. Dans cet ouvrage il posa les bases d’une discipline entièrement nouvelle, la thermodynamique.

Sadi Carnot

1821 : Les Cockerill construisent à Seraing le premier haut fourneau à coke de la province de Liège

John Cockerill  au Royaume Uni, 3 août 1790 –  Varsovie, 19 juin 1840), est un industriel belgo – britannique, émigré en 1797 vers le territoire de l’actuelle Belgique avec son père William Cockerill. En 1834, la Belgique souhaite développer son réseau de chemin de fer afin de contourner le blocus de l’Escaut par les Pays Bas. Les ateliers John Cockerill fournissent les premiers rails, wagons et locomotives de Belgique.

John Cockerill

1821 : Faraday démontre le moteur électrique

Michael Faraday, né le 22 septembre 1791 et mort le 25 août 1867 est un physicien et chimiste britannique, connu pour ses travaux fondamentaux dans le domaine de l’électromagnétisme, l’électrochimie, l’induction électromagnétique, le diamagnétisme et l’électrolyse.

En 1821, après la découverte du phénomène de l’électromagnétisme par le chimiste danois Ørsted, Faraday inverse l’expérience du danois en construisant deux appareils pour produire ce qu’il appelle une rotation électromagnétique : lorsqu’un câble électrique, trempant dans un bain de mercure au milieu duquel est placé un aimant statique, est traversé par un courant électrique, le câble se met alors à tourner autour de l’aimant. Par ce mouvement circulaire continu d’une force magnétique autour d’un fil, Faraday fait la démonstration du moteur électrique.

Michael Faraday

1820 Début de l’école de Barbizon

L’école de Barbizon désigne, de façon informelle, à la fois le centre géographique et spirituel d’une succession de colonies de peintres paysagiste établies autour de Barbizon, et le désir de ceux-ci de travailler « en plein air et d’après nature » dans la forêt de Fontainebleau.

Cet élan pictural prend forme à partir des années 1820 et est intimement lié au romantisme français. Il prend fin dans le milieu de la seconde partie du 19ème siècle, vers 1875.

Camille CorotForêt de Fontainebleau (1846), musée des Beaux-Arts (Boston)

1819 : Construction de la ferme Remy

Construite le long de la route de Bodeux, la ferme Remy voyait deux fois par mois le marché s’installer en partie devant chez elle.

Ferme Remy un jour de marché

1815 : Découverte du stéthoscope – René Laennec

René Théophile Marie Hyacinthe Laennec ou Laënnec, plus connu sous le nom de René Laennec, né le 17 février 1781 à Quimper, mort le 13 août 1826 (à 45 ans) à Douarnenez dans son manoir de Ploaré, est un médecin français, créateur du diagnostic médical par auscultation (Traité de l’auscultation médiate, 1819) grâce à l’invention du stéthoscope.

René Laennec

18 juin 1815 : Bataille de Waterloo

Napoléon Bonaparte, né le 15 août 1769 à Ajaccio et mort le 5 mai 1821 sur l’île de Sainte-Hélène, est un militaire et homme d’État français, premier empereur des Français du 18 mai 1804 au 6 avril 1814 et du 20 mars au 22 juin 1815, sous le nom de Napoléon Ier.

La bataille de Waterloo s’est déroulée le 18 juin 1815, en Belgique. Cette bataille a opposé l’armée française dite Armée du Nord, dirigée par l’empereur Napoléon Ier, à l’armée des Alliés, dirigée par le duc de Wellington et composée de Britanniques, d’Allemands (contingents du Hanovre, du Brunswick, du Nassau) et de Néerlandais (unités belges et hollandaises), rejointe par l’armée prussienne commandée par le maréchal Blücher. Elle s’est achevée par la défaite décisive de l’armée française.

Les combats n’ont pas lieu sur le territoire de la commune de Waterloo, mais un peu plus au sud, sur les territoires des communes actuelles de Lasne, Braine-l’Alleud et de Genappe. Toutefois, Wellington écrivit la dépêche annonçant la victoire des coalisés depuis son quartier général situé à Waterloo, fixant ainsi ce nom à la bataille qui fut initialement appelée en France « bataille de Mont-Saint-Jean », lieu effectif de l’engagement. En Allemagne, la bataille est dénommée « Victoire de la Belle-Alliance » (Belle-Alliance Sieg) , du nom de l’auberge où eut lieu la rencontre entre les deux généraux en chef des coalisés à la fin de la journée.

Napoléon (huile sur toile de David, 1812)

1804 : La locomotive à Pen-y-Darren tire le premier train de l’histoire

Richard Trevithick (Camborne 13 avril 1771 – Dartford 22 avril 1833) est un inventeur britannique foisonnant du début du xix siècle, à qui l’on doit la machine à vapeur à haute pression et le premier train tracté par une locomotive. À l’aube de la révolution industrielle, il avait compris les multiples applications possibles des machines à vapeur et les changements considérables qu’elles allaient apporter.

Richard Trevithick en 1816

1803 : Rattachement de la chapellerie de Brume à Basse Bodeux

Après avoir été successivement une dépendance de Wanne, de Bodeux et de Fosse, Brume fut détaché de St Jacques pour être annexé à la paroisse de Trois-Ponts, érigée par arrêté-royal du 1er avril 1898.  Le même arrêté royal en mentionne un autre, du 26 novembre 1861, par lequel l’oratoire de Brume était érigé en chapelle ressortissant à l’église de Fosse ; et ceci explique pourquoi on ne trouve pas trace de desservant de Brume entre l’époque de la Révolution française et l’année 1862.
La pittoresque chapelle du hameau, jadis ombragée par un gros tilleul, aurait été érigée en 1767.  Il semble que cette date soit sujette à caution, comme en témoigne la « Convention et obligation par les manants de Brume, de touchant la chapelle à construire au dit Brume, 5 janvier 1769.

Chapelle de Brume

1802 : la loi de Gay Lussac

Louis Joseph Gay-Lussac, né à Saint Léonard de Noblat le 6 décembre 1778 et mort à Paris le 9 mai 1850, est un chimiste et physicien français, connu pour ses études sur les propriétés des gaz. Le nom de loi de Gay-Lussac est également donné à la loi de Charles reliant le volume et la température à pression constante. La loi de Charles a en effet été énoncée pour la première fois par Louis Joseph Gay-Lussac en 1802, mais avait été découverte par Jacques Charles dès 1787. On réservera le nom de loi de Charles à la relation entre volume et température à pression constante et le nom de loi de Gay-Lussac à la relation entre pression et température à volume constant.

1800 : Volta invente la pile électrique

Le comte Alessandro Giuseppe Antonio Anastasio Volta, né à Côme le 18 février 1745 et mort dans cette même ville le 5 mars 1827, est un physicien et chimiste italien.

Il est connu pour ses travaux sur l’électricité sur base des travaux de Luigi Galvani et pour l’invention, en 1800, de la première pile électrique, appelée pile voltaïque. Son nom est à l’origine du volt, unité de tension électrique.

Volta

1799 : Fin de la révolution française

La Révolution française (1789-1799) est une période de bouleversements politiques et sociaux en France  à la fin du 18éme siècle. Traditionnellement, on la fait commencer à l’ouverture des États généraux le 5 mai 1789 et finir au coup d’Etat de Napoléon Bonaparte le 9 novembre 1799.

1798 : Le moulin Pafflard

Le moulin Pafflard a du être construit fin du 18ème en 1798 sans autorisation. Cela sera régularisé dans la suite début du 19ème siècle Il était activé par le ruisseau d’Ennal qui se jette dans le Glain et fait aussi limite entre les communes de Wanne et de Grand-Halleux. La construction était édifiée à droite le long de la route entre Ennal et La Vaux – Wanne, en périphérie de cette dernière commune.  Durant leur existence, ces 2 bâtiments ont gardé les mêmes dimensions. Ils étaient en face l’un de l’autre, la scierie au sud-est du canal sans le toucher et le moulin qui lui, le jouxte, était au nord-ouest, entre ce canal et la maison qui lui était contiguë au nord-ouest.

1795 : Abolition de la principauté de Stavelot Malmedy

La principauté de Stavelot-Malmedy, ou principauté abbatiale de Stavelot-Malmedy, était une principauté ecclésiastique du Saint-Empire romain. La souveraineté était exercée par le prince abbé bénédictin des double monastères impériaux de Stavelot et de Malmedy fondés en 651, qui était détenteur à la fois des pouvoirs politiques et religieux de la Principauté. Avec le duché de Bouillon et la principauté de Liège, c’était l’un des trois territoires qui n’ont jamais fait partie des Pays-Bas espagnols (et plus tard des Pays-Bas autrichiens). En tant que prince abbé, l’abbé de Stavelot-Malmedy avait un siège à la Diète d’Empire sur le banc ecclésiastique du collège des princes régnants, aux côtés des princes-évêques. Avec les autres princes-abbés, il possédait une voix personnelle (voix virile), contrairement aux prélats, qui ne possédaient qu’une voix collective (voix curiale). En 1795, la principauté est abolie et son territoire est intégré au département de l’Ourthe. Le congrès de Vienne de 1815 assigna Stavelot au royaume uni des Pays-Bas et Malmedy devint une partie du district prussien d’Eupen et Malmedy. Tous deux font actuellement partie du royaume de Belgique – depuis la révolution belge de 1830 et le traité de Versailles de 1919, respectivement.