Avant d’être relié à la ligne ferroviaire Liège Gouvy, Trois-Ponts n’est, en 1855, qu’un modeste hameau de quelques 12 maisons, situé sur le territoire de trois communes : Fosse sur Salm, Wanne et Basse-Bodeux. Fosse sur Salm, Wanne et Bodeux étaient des communes à part entière avant la fusion des communes. Wanne a fusionné avec Trois Ponts en 1970 et Bodeux en 1975. Wanne et Bodeux seront décrites de façon approfondies dans le Trois Ponts en 1900.
L’expression de Trois-Ponts n’est pas moderne. Cette dénomination est tout à fait ancienne. On la retrouve dès le XVIe siècle: « en 1503 des terres gisant aux troisponts, ban de Fosse » … sont citées. Les trois ponts sont situés sur la Salm (ou le Glain), l’Amblève et le Bâleur.
La commune de Fosse sur Salm se composait des villages ou hameaux de Fosse, de Bergeval, de Brume, de Trois-Ponts, de Saint-Jacques, de Mont-de-Fosse et d’Henri-Moulin. Ces villages, si petits, si peu peuplés, si pauvres parfois, ne peuvent se payer le luxe d’une administration communale individuelle.
Si jadis, le hameau-village de Fosse concentrait la puissance agricole et l’élevage, il doit, dès 1866, dans un premier temps, s’incliner au profit de Trois-Ponts. En effet, en février 1864, la compagnie de l’Est français entame la construction des lignes ferroviaires Spa – Stavelot et Trois-Ponts – Trois-Vierges.
Le chemin de fer exerce à Trois-Ponts une réelle puissance de fixation jusqu’à former des bourgades importantes et à créer une industrie.
La création de la voie ferrée Rivage – Targnon – Trois-Ponts d’une part, et la ligne Verviers – Pepinster – Spa vers Trois-Ponts, de l’autre, ne feront que renforcer, dès 1889, cette position déjà dominante.
Il existe sur le village et la région de Trois-Ponts des centaines de cartes postales disponibles sur le début du vingtième siècle.
Une copie d’un article du Touring Club de Belgique dans les années 1900 avant la réalisation de la nouvelle église.
ÉDITEUR RESPONSABLE
Christian Crucifix, Henri Moulin 4A, Trois Ponts