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Cet  endroit  est  désigné   « petit  Speax »  dans  un  record  de  Wanne  établi  en  1464. En 1581 est  citée  une  » islette » dite  « Petite  Spau ». Plus  tard, à  l’époque  du  relevé  Ferraris, apparait une  construction  nommée : Maison Petit Spay, il  doit  vraisemblablement  s’agir  d’une petite exploitation agricole. Un  relevé  des  années 1865-1870  n’y montre  pas  d’habitation. Par contre, peu  avant  1900, une première construction voit le jour.

Ensuite, interviennent  deux  personnages  importants : Marie  Joseph Georis et  Théodore  Lefèvre. C’est à cette époque que naît la légende de la « belle anglaise », une mystérieuse fille du coin qui, la veille de convoler, s’enfuit avec un riche Anglais alors en séjour à Spa et va alors acquérir étonnamment divers biens dont le Petit Spay alors qu’elle est issue d’une famille modeste et qu’elle n’a que 20 ans. Théodore  Lefèvre devient  définitivement  propriétaire  du  Petit Spay en 1883  et  continue ses projets d’extension du domaine jusqu’en 1898.

                 

             

       

En 1907, M. Demeure  rachète  la  propriété  Lefèvre et est  notamment  citée à cette  occasion : une  propriété  comprenant  un  château  et ses dépendances, bâtiments d’exploitation, jardins, vergers, prés. M. Demeure va alors  procéder à la remise  en  ordre  du  domaine  avec  la  démolition  complète  de  l’ancien  château  et  la  construction  du  bâtiment  que  nous  le connaissons à travers les cartes postales de l’époque.

                     

     

     

   

Vers 1932, une communauté de religieuses bénédictines s’y installe sous le nom  de :  Couvent de Bonval. Au début de la guerre, la mère abbesse quitte le couvent, en puisant dans les caisses, retrouve le père abbé du monastère de Clervaux ; ensemble, ils se rendent en France, épousent la foi protestante et se marient. Les religieuses bénédictines rejoignent alors  Saint-Hubert.

       

L’A.E.P. (Aide  aux  enfants de  prisonniers) sera  fondée  en 1940. Plusieurs  homes  de  ce  genre  accueillaient les  enfants  de  prisonniers, de  résistants et  des  victimes  des  villes  bombardées. A  partir  de  1943, des  enfants  plus  jeunes  séjournent au château. Le  Petit  Spay  est  alors  confié à Marguerite Jacobs, responsable  de la  branche «louveteau». Elle  est  assistée de  Baloo (infirmière) et  de  4  monitrices : Alouette, Lionne, Chamois  et  Basset (Madame van Caster). En décembre 1944, lors de l’Offensive et suite aux destructions des ponts sur l’Amblève, le Petit-Spay se retrouve inopinément au cœur de terribles combats. Les douze jours que les 40 gamins et leurs 6 animatrices passèrent au cœur des combats furent des journées terribles avec  la succession des occupations des lieux par les SS et les soldats US qui vont finalement les évacuer vers Farnières où ils retrouveront 750 autres réfugiés.

     

Le livre « Histoire et Petites Histoire. Autour du Petit Spay »  par MM. R.Collin  et  J.M. Dehalleux en 2015 raconte en détail l’histoire de ce château.

Il existe une vidéo qui donne l’historique du château de Petit Spay et qui parle du sauvetage des 40 enfants, sur l’initiative de la responsable de la colonie de vacance Maguerite Jacob. Ces enfants  étaient dans le château au moment de l’offensive allemande et se sont retrouvés au milieu de la bataille du coté Allemand. Monsieur Jean Marie Dehalleux qui a écrit le livre ci-dessus est interrogé sur les principaux évènements qui étayent la vie de ce lieu.

L’histoire du château du Petit Spay