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Le pont de Glain est un des ponts de Trois-Ponts. A l’extérieur du village sur la route de Grand-Halleux, le pont de Glain enjambe la Salm. Il a été remplacé par un pont plus moderne il y a de nombreuse années.

  

 

La vallée de la Salm constituait autrefois un comté. Ces comtes provenaient du duché de Luxembourg. Avant la création du comté de Salm, existait le domaine de Glain sur le territoire actuel de Beho. Tout naturellement, ce puissant domaine donna son nom au cours d’eau qui y prend source : « le Glain ». Au fil des années, ce domaine perdit sa puissance et fut rapidement effacé par le développement du comté de Salm. Les habitants en aval du comté ont progressivement remplacé le nom de Glain par eaux de Salm pour désigner la provenance de cette rivière. Un cartographe de l’époque commis donc l’erreur de dénomination en remplaçant le Glain par la Salm. Cette erreur de dénomination persiste jusque sur nos cartes actuelles et il est courant de voir le Glain se transformer en Salm comme par magie après avoir traversé la ville de Vielsalm sans pour autant y rencontrer un autre cours portant ce nom.

   

Pour apporter une explication rationnelle à cette particularité, certaines personnes en ont déduit que le Ruisseau de Hermanmont devait être la Salm et remplace une vieille erreur par une plus récente. Il faut admettre une fois pour toutes qu’il n’y a pas de cours d’eau du nom de Salm et que le pont de Glain porte bien son nom. Avant 1977, le Glain marquait la frontière entre les provinces de Luxembourg et de Liège.

Il n’y avait pas dans les années 1900 un pont ou un tunnel sur la route de Grand Halleux pour passer le chemin de fer. Près du pont de Glain, la compagnie des chemins de fer a installé un passage à niveau pour sécuriser le passage de celle-ci. C’est probablement à cet endroit que l’armée allemande, en 1914, a raccordé le contournement du tunnel détruit par l’armée belge.

 

Quand la guerre a eu raison de nos géants de pierres aux pieds d’argile et que des solutions provisoires ont dû être mises en place pour restaurer les voies de communication de notre pauvre cité meurtrie… (source: Archives régionales de Wallonie)