Hotel Bellevue
En 1902, Pierre Bonnelance construit l’hôtel Belle-vue en partie sur la place des bâtiments qu’il occupait déjà avec son épouse, il tenait aussi un café magasin boulangerie dans lequel avaient lieu des ventes publiques. Il était fermier et boulanger. Il décéda en 1919.
Le 24 février 1921, madame veuve Célestin Nivette (qui exploitait déjà le Grand Hôtel de la Cascade) passa devant le notaire Crespin et devint propriétaire des lieux.
C’est Edouard Nivette et son épouse Fernande qui tirent l’hôtel jusqu’en 194x, année du décès de ce dernier. Son frère Gaston, avec sa deuxième épouse Alice Pierre, reprirent les affaires. Gaston décéda au début des années ’50 et son épouse continua d’occuper les lieux en faisant commerce uniquement avec le café, une friterie et l’aubette à souvenir et cela jusqu’en début 1958, année de l’expropriation et de la démolition du bâtiment.
Le bâtiment et ses dépendances furent démolies en 1958 pour l’agrandissement de la route, la remise à neuf du pont de la cascade et la mise en place de parkings. Les travaux furent réalisés en compensation des investissements faits à Bruxelles pour l’exposition Universelle de 1958.
(« ce que je sais de l’histoire de mon village, COO, 1900-1965 Robert Roufosse)
Photographié devant l’hôtel « Belle-vue » Henri Colinet nous apporte quelques précisions techniques sur l’attelage qu’il conduit. Le boeuf est attelé au tombereau (clitchê) grâce à un joug percé de deux ouvertures permettant aux cornes de la bête de venir en avant du joug, lequel est fixé au brancard. Entre le front du boeuf et le joug, on glisse un coussinet de cuir ( on tchapê ) pour éviter des blessures à l’animal . Le joug est attaché aux cornes par une courroie qui s’enlace autour des deux chevilles les « tch’veyes ». Henri Colinet décèdera en 1970 . Une petite stèle le représentant se trouve toujours à l’entrée du chemin des « Faravennes » . » Cartes Postales d’Autrefois » édité en 1985.
